Coronavirus : Castex constate une reprise de l'épidémie mais pas "de quoi s'affoler"
Le premier ministre souligne que la France n'est "pas revenue à la situation du mois d'avril (…) mais il y a quelque chose qui se passe".

"Gouverner, c'est être pragmatique". Jean Castex fait sa rentrée médiatique ce mercredi 26 août dans un climat anxiogène à quelques jours de la rentrée scolaire et du retour des Français en entreprise.
Le premier ministre a commenté l'évolution de l'épidémie de coronavirus. "Nous constatons que partout en Europe, il y a une reprise de l’épidémie (…) On est pas revenu à la situation (...) du mois d'avril ou du mois de mai (…) mais vous voyez bien qu’il y a quelque chose qui se passe même si, là encore, le critère le plus décisif concerne les admissions en réanimation. Elles, progressent mais extrêmement légèrement", a-t-il déclaré sur France inter.
Au lendemain du Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron, Jean Castex appelle les Français à la responsabilité. "Ne baissons pas la garde, le virus est là". "La démocratie, c'est la responsabilité des citoyens", a-t-il ajouté en s'adressant aux anti-masques. "Il faut expliquer aux Françaises et aux Français, y compris les anti-masques, que le masque est extrêmement utile. S'ils ne le croient pas pour eux-mêmes, qu'ils pensent aux autres. Ils ont tous, dans leur entourage, des personnes vulnérables", a-t-il ajouté.
Sur les Ehpad, où sont concentrés des gens fragiles, au cas par cas, des confinements pourront intervenir
Jean Castex chez France inter
Le chef du gouvernement a aussi adressé un "appel aux personnes de plus de 70 ans, aux personnes qui ont des pathologies lourdes". "Soyez prudents. Sur les Ehpad, où sont concentrés des gens fragiles, au cas par cas, des confinements pourront intervenir".
La France est-elle face à une deuxième vague ? Après avoir éludé la question, Jean Castex a déclaré que "tout dépend de ce nous appelons deuxième vague". "Si la deuxième vague, ce sont les mêmes indicateurs que ceux du mois de mars ou d'avril, non", a-t-il indiqué.