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AstraZeneca : une famille dépose plainte contre X après le décès d'une femme de 38 ans
La famille de la victime "n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé", précise son avocat.
Le CHU de Toulouse
Crédit : REMY GABALDA / AFP
Une plainte contre X a été déposée ce vendredi 2 avril auprès du parquet de Toulouse par la famille d'une femme de 38 ans, décédée d'une thrombose après avoir reçu une première injection du vaccin AstraZeneca. Ses proches souhaitent "obtenir une enquête", a indiqué l'avocat de la famille.
"C'est une plainte contre X, car on n'a aucun élément contre une personne dénommée, pour homicide involontaire", a souligné Me Étienne Boittin. Cette qualification peut "évoluer au gré des éléments du dossier", a-t-il néanmoins précisé. La famille de la victime "n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.
L'assistante sociale avait été vaccinée à la mi-mars, dans le cadre de son activité professionnelle dans un institut médico-éducatif (IME) avec des personnes handicapées. L'avocat précise que la victime ne souffrait pas de problème de santé particulier.
Enquête préliminaire après le décès d'un étudiant en médecine à Nantes
Peu de temps après avoir reçu sa première dose, l'état de santé de la jeune femme s'est dégradé et avait alors nécessité une hospitalisation au CHU de Toulouse. Elle est décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau. "L'objectif de cette plainte est d'obtenir des investigations complémentaires, notamment une autopsie dans un cadre médico-légal, avec des éléments nous permettant de savoir si ce vaccin a pu avoir un rôle causal dans la survenance du décès", a ajouté l'avocat de la famille.
Me Étienne Boittin défend également la famille d'un étudiant en médecine nantais, mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après avoir reçu une dose de l'AstraZeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire. Le 26 mars, l'Agence du médicament (ANSM) a confirmé l'existence d'un risque "rare" de thrombose atypique associé au vaccin d'AstraZeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait "favorable".
