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"Ne pas les prendre n'importe comment" : Jimmy Mohamed alerte sur la prise d'anti-inflammatoires

En hiver, les maux de gorge et la fièvre sont fréquents. Si les anti-inflammatoires sont souvent utilisés pour soulager les personnes concernées, leur usage n'est pourtant pas sans risque.

Un adulte qui a de la fièvre (illustration)

Crédit : Thinkstock

Le bon usage des anti-inflammatoires

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Le bon usage des anti-inflammatoires

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Jimmy Mohamed - édité par Alexian Giron

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En hiver, il n'est pas rare d'avoir de la fièvre, mal à la gorge ou quelques courbatures. Certains choisissent de ne pas consulter l'avis d'un professionnel et se contentent de prendre un ant-inflammatoire. Ces médicaments, disponibles sans ordonnance, sont des anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l'Advil, l'Ibuprofène, le Nurofen, le Spedifen ou encore l'Aspirine. 

Lorsqu'une personne a une angine, le corps va produire des globules blancs qui vont arriver au niveau des amygdales, créant une inflammation et donc de la douleur. Mais cela permet au corps de lutter contre l'angine. Lorsqu'elle est douloureuse, c'est donc plutôt bon signe, signifiant que le système immunitaire s'active. 

En prenant des anti-inflammatoires, cela empêche les globules blancs d'arriver au niveau des amygdales. Le risque étant d'avoir une surinfection, en cas d'infection bactérienne. Le système immunitaire n'étant plus en mesure de se défendre, passant d'une simple angine au phlegmon ou à l'abcès de gorge.

Ce phénomène est aussi valable pour les bronches avec la pneumonie, mais également avec la bronchite ou encore les douleurs dentaires. 

Un risque de développer une "cellulite du visage"

Lorsqu'une personne a mal aux dents et n'a pas pris d'antibiotique mais un anti-inflammatoire, il y a des risques de développer une cellulite du visage, signifiant, une méga infection au niveau de la peau. Les anti-inflammatoires sont toutefois utiles dans certaines situations, mais il ne faut pas les prendre n'importe comment. 

Souvent, les patients prennent en alternance du paracétamol comme le Doliprane et de l'Advil, notamment chez les enfants pour faire baisser la température en cas de fièvre. En réalité, la fièvre n'est que le symptôme du système immunitaire s'activant pour se défendre contre une infection. 

Trois conseils pour faire baisser la température

Les personnes concernées ont tendance à se dire qu'il faut absolument avoir 37 degrés de température. Il est essentiel de comprendre que si un individu à plus de 37 degrés, mais que "tout va bien", il n'est pas nécessaire de traiter cette fièvre avec la prise d'un médicament. À la limite, il est possible de prendre du paracétamol.

Trois conseils peuvent faire preuve d'une certaine efficacité lorsqu'une personne a de la fièvre. La première étant de s'hydrater suffisamment. La seconde étant d'éviter de surchauffer, en se couvrant trop et enfin, le troisième conseil étant de ne pas mettre une température trop élevée dans la chambre. Lorsqu'une pièce surchauffe, le corps aussi. 

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