Cette fois, face à l'ampleur de la polémique, Noël Le Graët n'a pas pu résister. Le dirigeant breton était convoqué par le comité exécutif de la Fédération Française de Football - le Comex de la FFF - ce mercredi 11 janvier, en début d'après-midi.
C'est lui qui a pris la parole en premier, clamant son innocence. "Je n'ai rien fait", dit-il, sur la défensive. Il présente ensuite ses excuses à la suite de ses propos sur Zinédine Zidane et la prolongation de Deschamps jusqu'en 2026 qui avait été actée sans l'approbation du Comex.
Les discussions qui suivent durent presque trois heures. Celles-ci sont franches, sans être tendues, avec même une certaine bienveillance. Les membres du Comex prennent la parole chacun leur tour. Les dossiers sont égrainés. Certains membres se justifient. Le Graët se justifie, certains lui répondent et expliquent que la situation est intenable.
Tout cela aboutit finalement à un consensus : "le statu quo n'est pas une option", pour reprendre les propos de Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel. Les membres du comité exécutif sont unanimes : un retrait est nécessaire et inéluctable.
Le Graët accepte et se met lui-même en retrait de ses fonctions de président jusqu'à la communication définitive de l'audit du ministère des Sports attendu à la fin du mois de janvier. Philippe Diallo, vice-président délégué, assure l'intérim.
Le Comex a aussi décidé la mise à pied à titre conservatoire de Florence Hardouin, la directrice générale de la FFF. Une décision qui sanctionne les relations tendues, la guerre ouverte entre elle et Le Graët. Un mode de gouvernance pernicieux, responsable en partie d'un climat délétère au sein de la FFF.
Attaque à la gare du nord - L'homme qui a attaqué et blessé six personnes, ce mercredi 11 janvier au matin à la gare du nord, est un homme d'origine libyenne qui fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Réforme des retraites - La bataille des retraites commence et interroge celles et ceux qui exercent des métiers pénibles.
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