Dans une interview au journal Le Parisien, Noël Le Graët assure mercredi 10 novembre que Karim Benzema restera en équipe de France quel que soit le jugement dans "l'affaire de la sextape", attendu le 24 novembre - le parquet a requis dix mois de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende contre l'attaquant, de retour en Bleu depuis mai dernier.
"Il ne sera pas exclu par rapport à une éventuelle sanction judiciaire", déclare le président de la Fédération française de football. En décembre 2015, le même Noel Le Graët annonçait pourtant : "J'ai informé Didier Deschamps. Aujourd'hui, Benzema n'est plus sélectionnable, jusqu'à nouvelle instruction, nouveau dossier en faveur de Benzema".
Alors qu'est ce qui a changé en six ans, six années d'une affaire interminable pour la Fédération ? À l'époque, devant l'ampleur, médiatique notamment, du dossier, le président de la FFF voulait couper court à un feuilleton qui aurait pu déstabiliser les Bleus à six mois de l'Euro organisé en France. Le joueur du Real Madrid était sous contrôle judiciaire et mis en examen.
Karim Benzema, qui a marqué six buts en 11 matchs depuis son retour en équipe de France, saura dans deux semaines s'il est condamné ou non par le tribunal de Versailles. Le prochain rassemblement des Bleus interviendra ensuite fin mars. En cas de condamnation, les conseils de l'ancien lyonnais feront probablement appel.
Les déclarations de Noël Le Graët ont cet objectif : amener une tranquillité et une sérénité à Didier Deschamps et à son attaquant de 33 ans en amont de la Coupe du monde 2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre), pour laquelle les Bleus vont tenter de se qualifier samedi 13 novembre (20h45) face au Kazakhstan au Parc des Princes.
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