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Le Niçois Jérémie Boga en marge d'une rencontre de tour préliminaire de Ligue des champions contre Benfica, le 12 août 2025 à Lisbonne.
Crédit : Matthieu Mirville / DPPI via AFP
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Une enquête pour violences aggravées a été ouverte après les plaintes de deux joueurs de l'OGC Nice - Terem Moffi et Jérémie Boga - pris à partie dimanche soir devant leur centre d'entraînement par leurs propres supporters, a annoncé mardi le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli.
Près de 200 supporters ultras étaient venus exprimer leur colère face aux joueurs et dirigeants après la défaite dans l'après-midi à Lorient (3-1), la sixième de rang toutes compétitions confondues, et s'en sont pris particulièrement aux deux attaquants.
Identifiés par de nombreux témoins même si le parquet ne précise pas leur nom, ils ont déclaré aux policiers qu'à leur arrivée devant le centre d'entraînement au retour de l'aéroport, le car de l'équipe avait été bloqué par les supporters "dans une ambiance tendue", selon le communiqué du parquet.
Ils ont dû descendre du car pour parcourir à pied, au milieu des ultras en colère, les quelques dizaines de mètres menant au centre et disent avoir reçu "des coups de poing, des coups de pied et des crachats tout en se faisant insulter".
Nombre de supporters avaient le visage dissimulé, a ajouté le parquet, précisant que les incidents avaient duré au total une quarantaine de minutes.
L'enquête pour "violences aggravées, participation à un groupement préparant des violences ou dégradations et non-empêchement d'un délit contre l'intégrité corporelle" a été confiée à la police judiciaire et "de nombreuses auditions" sont déjà en cours.
Selon la préfecture, une vingtaine de policiers étaient présents au moment des faits, la direction du club ayant prévenu qu'un comité d'accueil hostile était en préparation. Le choix a été fait de ne pas l'évacuer avant l'arrivée du bus pour ne pas envenimer la situation.
Lorsque les joueurs ont dû descendre du bus pour regagner à pied le centre d'entraînement, les policiers présents ont observé une bousculade et des craquages de fumigènes, toujours selon la préfecture. Mais ils n'ont pas distingué sur le moment de violences ou de tentatives de coups, même si des gestes ont pu passer inaperçus dans la confusion ambiante.
La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi qu'elle se constituerait partie civile au côté des joueurs "afin de soutenir pleinement leur démarche et de contribuer à ce que toute la lumière soit faite sur ces faits graves".
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