Nommé en janvier 2021 à la tête d’Alpine, Laurent Rossi n’a pas tardé à poser son empreinte sur l’écurie de Formule 1 baptisée cette année BWT Alpine F1 Team. Après le "gros ménage" de l’intersaison - Marcin Budkowski, directeur de l'équipe, et Alain Prost, conseiller spécial, n’ont pas été reconduits dans leurs fonctions -, "beaucoup de choses ont changé", souligne cet ancien directeur de la stratégie et du développement commercial du groupe Renault.
"On a gardé le meilleur et puis on a essayé d’agrémenter ce qui manquait, avec un renforcement de la cellule technique et la nomination de Otmar Szafnauer comme Team Principal et de Bruno Famin, qui devient directeur exécutif à l'usine de Viry-Châtillon", poursuit l'homme né en 1975. Pour le reste, l’effectif de l’écurie est toujours aussi impressionnant. "Il y a 60 opérationnels et une trentaine de non opérationnels pour faire tourner la voiture au quotidien sur la piste".
Mais ces 90 personnes ne sont que la partie émergée d’un iceberg de 1.200 personnes qui travaillent en permanence sur les monoplaces actuelles, que ce soit à Viry-Châtillon ou à Enstone, en Angleterre".
On ne cessera jamais d’être ambitieux
Laurent Rossi
En tant que marque française, Alpine a aussi aujourd’hui une certaine pression vis-à-vis de ses fans qui espèrent voir briller la marque bleu-blanc-rouge. Mais pour Laurent Rossi, "la pression, c’est un privilège. C’est ce qui nous donne envie de briller pour nos fans, pour les supporters de l’équipe de France de Formule 1, mais aussi pour 180.000 employés du groupe Renault".
Voilà pourquoi Alpine est ambitieuse pour cette nouvelle saison, avec une nouvelle monoplace et un formidable duo de pilotes, le Français Esteban Ocon et l'Espagnol Fernando Alonso. "On ne cessera jamais d’être ambitieux, clame Laurent Rossi. C’est notre marque de fabrique. On n'est pas là pour juste faire une course et repartir. On est là pour gagner, pour donner de l’émotion à ceux qui nous regardent et pour en recevoir aussi nous-même".
Même si cette année sera un peu particulière avec une nouvelle réglementation mise en place et des monoplaces entièrement repensées, le PDG d’Alpine l'avoue : "On a de l’ambition mais on est aussi réaliste. C’est une année qui va chambouler la grille. On peut très bien en être les bénéficiaires. Mais on peut très bien démarrer la saison un peu plus bas que ce qu’on aimerait faire. Mais ça ne change rien à notre objectif : la victoire, avec notre double champion du monde (Alonso) et un Français qui brille (Ocon) et qui est un probable futur champion du monde".
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