Cérémonie d'ouverture des JO Paris 2024 : Céline Dion, Zinédine Zidane, Aya Nakamura... Les moments forts

Le grand jour est enfin arrivé. Un siècle après ses derniers Jeux olympiques, Paris est de nouveau le théâtre de la compétition planétaire pour deux semaines. La quinzaine a été inaugurée par une cérémonie d'ouverture exceptionnelle, organisée pour la première fois dans l'histoire des olympiades en plein air, sur la Seine, en plein coeur de la capitale. 

Du pont d'Austerlitz au Pont d'Iéna, près de 7.000 athlètes issus de 205 délégations ont défilé sur une centaines de bateaux dans une déambulation de 6 kilomètres en 12 tableaux imaginée par le metteur en scène Thomas Jolly et ponctuée par les apparitions et les performances de nombreuses célébrités, de Zinédine Zidane à Céline Dion, en passant par Aya Nakamura et la chanteuse lyrique Marina Viotti. 

Revivez les moments les plus marquants de la cérémonie en images.

Zinédine Zidane et Jamel Debbouze ouvrent la cérémonie

Pressenti pour être le dernier porteur de la flamme, Zinedine Zidane est apparu dès les premières minutes de la cérémonie dans un clip vidéo en compagnie de l'humoriste Jamel Debbouze. Après s'être emparé de la flamme olympique, l'ancien numéro 10 des Bleus s'est retrouvé coincé dans le métro parisien avant de confier la responsabilité du flambeau à trois enfants qui ont fini par sortir des égouts de la capitale à bord d'une embarcation pour gagner la Seine et lancer la cérémonie sur une note originale et symbolique de la diversité française.

Lady Gaga interprète "Mon truc en plumes" de Ziz Jeanmaire

Autre star évoquée par la rumeur ces dernières heures, Lady Gaga a fait le show dans le square barye dans le 4e arrondissement de Paris. Entourée d'une dizaine de danseurs, l'icône américaine a accueillir les premières délégations parties du pont d'Austerlitz en interprétant en français le titre emblématique du music-hall hexagonal Mon truc en plume de Zizi Jeanmaire daté de 1961.

La révolution française entre champ lyrique et metal

La cérémonie a aussi donné lieu à des rencontres improbables, comme la reprise du chant révolutionnaire Ah ça ira par la mezzo soprano Marina Viotti (chanteuse de métal dans sa jeunesse) sur les notes de musique du groupe de metal français Gojira hissé sur le bâtiment de la Conciergerie dans une chorégraphie mettant en scène une femme décapitée portant sa tête entre ses mains. La chanteuse lyrique a ensuite interprété Carmen de Bizet au côté du chœur de l'Orchestre de Paris dans son style de prédilection.

Aya Nakamura fait le show dans un medley mélangeant ses tubes et ceux de Charles Aznavour

Son nom avait fait polémique lorsqu'Emmanuel Macron avait évoqué la possibilité qu'elle chante du Piaf à la cérémonie : Aya Nakamura était bien présente à l'événement. Vêtue de dorée et entourée par la garde républicaine, la star française a célébré le quatrième tableau intitulé "Egalité" en chantant sur le Pont des Arts dans un medley convoquant ses célèbres hits Pookie et Djadja et ceux de Charles Aznavour.

La Marseillaise interprétée par la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel

Après les prestations très remarquées de Lady Gaga et Aya Nakamura, la mezzo soprano guadeloupéenne Axelle Saint-Cirel a crevé l'écran lors du sixième tableau de la cérémonie "Sororité", célébrant l'histoire de la lutte pour le droit des femmes, en interprétant l'hymne national La Marseillaise sur le toit du Grand palais vêtue d'une robe bleu France et munie d'un drapeau tricolore.

En Dionysos bleu, Philippe Katerine fait sensation

"Plus de riche, plus de pauvre quand on est nu." Faisant parti de l'un des douze tableaux de cette cérémonie, le chanteur Philippe Katerine est apparu complètement bleu, incarnant le dieu Dionysos. Il a interprété le titre Nu, une ode à la tolérance dans un style décalé, à l'image de l'artiste. 

La délégation française acclamée par la foule

Les quelques 368 athlètes français, titulaires et remplaçants, ont été très applaudis au moment de leur passage sur la Seine. Deuxième délégation la plus importante derrière les États-Unis, les Français étaient emmenés par Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon, les porte-drapeaux. "Vive la France", a réagi Emmanuel Macron sur X, en légende d'une photo de ces deux derniers sur le bateau.

"Bienvenue à Paris !"

Avant la proclamation officielle de l'ouverture des Jeux olympiques par le président français, Tony Estanguet, ancien médaillé olympique et patron de ces Jeux, a pris la parole. "Chers athlètes, chers amoureux des Jeux dans le monde, bienvenue à Paris. Vous nous avez manqué. Vous accueillir ici est un immense honneur", a-t-il notamment déclaré.
À chacune de vos victoires, les Français se rassemblent. On vous aime, et à partir de maintenant, Paris 2024 vous appartient. Bienvenue aux Jeux olympiques de Paris !", a-t-il également conclu, encourageant particulièrement les athlètes tricolores.

Des derniers relais mythiques

La fin du parcours de la flamme olympique s'est achevée en beauté et entre de très bonnes mains, réalisant une rétrospective légendaires du sport français et international. Déjà apparu dans un magnéto en début de cérémonie, Zinédine Zidane a passé le relais à Rafael Nadal. Ce dernier a remonté la flamme sur un dernier bateau, en compagnie de Carl Lewis, Nadia Comaneci et Serena Williams. Amélie Mauresmo, très émue, a ensuite relayé la flamme à Tony Parker devant le Louvre. 

Marie-José Pérec et Teddy Riner allument la vasque olympique

À la suite de Tony Parker, se sont encore succédés des figures du sport français : Michaël Guigou, Allisson Pineau, David Douillet, Clarisse Agbégnénou, Alain Bernard, Laure Manaudou, Renaud Lavillenie, Laura Flessel-Colovic et Charles Coste (ex cycliste plus vieux médaillé d'or français en 1948), ont remonté la flamme olympique jusqu'au Jardin des Tuileries. 

Enfin, la triple championne olympique d'athlétisme Marie-José Pérec, la consultante RTL pour les Jeux olympiques de Paris et Teddy Riner, judoka le plus titré au monde ont allumé, ensemble, la vasque olympique.

Céline Dion en clôture magistrale de la cérémonie

La chanteuse québécoise ne s'était pas produite sur scène sur quatre ans. Les indices d'une apparition de Céline Dion pour la cérémonie circulaient depuis plus d'une semaine, après son arrivée à Paris. Souffrant du syndrome de l'homme raide, une maladie rare et paralysante, sa participation n'était pas des plus certaines, bien que la chanteuse avait affirmé : "Si je dois revenir chanter, ce sera pour les Jeux olympiques."

Promesse tenue, donc. Offrant une fin de cérémonie magistrale, Céline Dion est apparue au premier étage de la Tour Eiffel, sous les anneaux olympiques, pour interpréter L'hymne à l'amour d'Édith Piaf. Un moment aussi fort en émotion que mémorable.

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