VIDÉO - Cérémonie d’ouverture des JO 2024 : Aya Nakamura chante ses tubes entourée de la Garde républicaine

Aya Nakamura a mis tout le monde au garde à vous. Vendredi 26 juillet, la chanteuse s'est produite lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024... en duo avec le Chœur de l'Armée française et la Garde républicaine. L'artiste, accompagnée d'une soixantaine de militaires, a interprété un medley de ses titres phares, alternant avec des chansons de Charles Aznavour, devant l'Académie française. 

Un pari réussi pour la chanteuse, vivement critiquée à l'annonce de sa participation à la cérémonie. Blonde pour l'occasion, portant une robe à plumes dorées signée Dior, avec des spartiates, elle a chanté aux côtés de la Garde républicaine sur le pont des Arts et a fini sa performance au garde à vous, comme ses danseuses. 

Pookie et Djadja ont ainsi résonné sur les quais et dans le monde entier, avant de laisser place à une reprise de For me formidable et de La Bohème, de Charles Aznavour, qui aurait fêté son centième anniversaire cette année. 

Le "en même temps" de Macron

Soulignant l'originalité de la prestation, Emmanuel Macron a commenté la performance d'un simple "En même temps", publié sur son compte X. Une phrase régulièrement associée au président de la République depuis la campagne électorale de 2017. Le chef de l'État l'a cette fois-ci reprise de lui-même, souhaitant mettre en avant la diversité de la France.

Il s'agit là d'un véritable pied-de-nez à ses détracteurs. La chanteuse franco-malienne n'avait clairement pas fait l'unanimité au printemps, lorsque l'annonce de sa participation à l'événement avait été ébruitée. L'artiste avait subi des attaques de la part de l'extrême droite, obligeant le patron de Warner Music France a prendre sa défense : "Les grands artistes bousculent les codes, dérangent, et façonnent la culture. La haine et le racisme ne nous arrêteront pas", avait-il notamment déclaré.

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"Aya Nakamura est dans le top des ventes de 46 pays, c'est un instrument du "soft power" français et les polémiques indignes n'y changeront rien", a également insisté Alexandre Lasch, responsable du Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), lors d'un événement de cet organe représentatif devant les professionnels de la filière musicale.