C'est une aventure unique de cinéma qui prend fin le 18 décembre. Star Wars 9 : L'Ascension de Skywalker va refermer 42 années de saga de La Guerre des étoiles. Respect, nostalgie, émotion et une relative sobriété, c'est le sentiment étrange qui se dégage du film.
J.J. Abrams, le réalisateur et producteur, (qui avait déjà signé Le Réveil de la Force, l'épisode VII), n'a pas choisi la surenchère et c'est une excellente chose. Alors certes, L'Ascension de Skywalker réserve quelques scènes d'actions bluffantes, (dont une dans les vestiges de l'Étoile de la Mort au milieu d'un océan déchaîné), mais l'essentiel est ailleurs.
Ce dernier volet est avant tout l'occasion de dire au-revoir et sans doute adieu à des personnages et une histoire qui nous accompagne depuis 1977. On y retrouve Rey, la disciple de Luke Skywalker, et Kylo Ren, petit-fils de Dark Vador, fils de Han Solo et de la princesse Leia, lancés aux trousses de Palpatine. L'Empereur du Côté Obscur, que l'on croyait mort, mais qui est bien là, décidé à lancer ses troupes à l'assaut de la galaxie face à la Résistance.
Star Wars IX est une superproduction bourrée d'effets spéciaux, mais on y retrouve avec les moyens technologiques illimités actuels, tout ce qui faisait le charme un peu bricolo de la première trilogie.
On y parle de solidarité, d'identité, de sacrifice, du deuil et c'est la très grande réussite du film. C'est en fait le final idéal et la boucle est bouclée, tout finissant par là où tout a commencé.
En fait, J.J. Abrams est comme nous tous : cette saga fait partie de sa vie et de sa culture. "Star Wars a totalement changé ma vie. Ça m'a donné l'opportunité ainsi qu'à mon équipe de faire des choses, d'aller à des endroits, de raconter des histoires qui n'auraient pas été possibles autrement. J'ai pu aussi compter sur une logistique et des moyens souvent hallucinants", démarre le réalisateur, avant de poursuivre : "Mais, vous savez, au bout de ce voyage, ce qui fait que Star Wars marche, c'est son humanisme, son parfum d'aventure, son cœur. Il y a cette idée indéniable que le plus commun d'entre nous peut devenir quelqu'un d'extraordinaire et change le cours des choses en triomphant du Mal absolu".