C'est une chronique à dimension générationnelle que propose Michel Cymes ce jeudi. Enfant, il se souvient qu'on entendait généralement parler des morpions. C'était même un sujet de plaisanterie récurrent. Quelqu'un se grattait et on lui disait aussitôt : "Qu'est-ce-qui se passe ? T'as des morpions ?".
Depuis, les morpions, ces petits poux qui aiment tant se loger dans les pubis, ont disparu des conversations, ce qui semble indiquer qu'ils ont aussi disparu de la circulation. Ce qui est en effet plutôt le cas.
Même s'il existe toujours, on peut dire que le morpion a perdu de sa superbe. En tout cas, les cas d'infections, de démangeaisons ou d'inflammations dues aux piqûres de morpions sont en nette diminution. Alors pourquoi ?
Le morpion est victime de la plus grande entreprise de "déforestation" jamais menée depuis que la mode de l'épilation des parties intimes fait fureur sur toute la planète. Après tout, c'est assez logique. Si vous privez un animal, fût-il minuscule, de son habitat naturel, vous lui compliquez la vie, et vous signez même son arrêt de mort.
Il suffit d'ouvrir un magazine féminin pour en être convaincu. Aujourd'hui, on ne jure plus que par l'épilation intégrale, le maillot, le "ticket de métro", le brésilien,... Et à la fin, c'est le morpion qui trinque. D'autant que la mode de l'épilation gagne aussi le genre masculin.
La disparition d'un parasite, ça réjouit tout le monde. Cependant, comme souvent quand un problème est en passe d'être réglé, il arrive qu'un autre surgisse, lié au précédent. Cette mode de l'épilation, si elle pourrit l'existence des morpions, pourrait favoriser les infections, et pas seulement les "sexuellement transmissibles". C'est en tout cas ce qu'avancent plusieurs études scientifiques réalisées sur le sujet.
Mais en quoi l'épilation favorise-t-elle la propagation de ces maladies? Premier point : quand on se débarrasse de ses poils, il reste toujours un follicule pileux qui affleure à la surface de la peau, qui peut être source d'irritation pour la simple et bonne raison qu'il fait l'objet de frottement avec les vêtements, mais aussi et surtout avec les organes génitaux du partenaires lors de la séance de "galipettes".
Second point : qui dit épilation, dit risque de blessures ! S'il y a une plaie minuscule, il y a risque d'infection. Donc, messieurs et mesdames, si vous avez opté pour la "déforestation", évitez le rasoir ! Même si ce n'est pas la méthode la plus répandue, on peut y avoir recours de temps à autre quand on est pressé et qu'on n'avait rien prévu...
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