Deuxième vague ? Regain de l'épidémie ? Cela fait des semaines que les experts s'affrontent sur le sujet, à tel point qu'on ne sait plus vraiment qui croire. Voilà ce soir un élément incontestable. Il concerne les eaux usées en Île de France. Le coronavirus y est désormais au même niveau qu'au mois de mars. C'est ce que nous explique Vincent Maréchal, un virologue qui est justement en charge de la surveillance de ces eaux usées.
"Depuis fin juillet début août, c'est une ré augmentation du nombre de personnes porteuses du virus. Les niveaux que l'on a aujourd'hui sont effectivement de l'ordre de ceux qu'on avait au début du mois de mars", concède le virologue avant de poursuivre : "On ne sait pas si on est au début d'un deuxième pic d'une même intensité. Il faut absolument éviter de se retrouver dans la situation dans laquelle on s'est retrouvé au mois de mars. On a des indicateurs multiples qui montrent que le virus re circule, qu'il re circule activement. De plus en plus, les signaux s'allument et les quantités de virus qui sont détectées augmentent mais elles augmentent très doucement", précise Vincent Maréchal.
Des chiffres irréfutables donc puisque ces eaux usées sont celles de toute la population, pas seulement de chiffres issus des personnes testées. On apprend donc aujourd'hui, qu'il y a autant de virus dans les selles des habitants d'Île-de-France que début mars. Mais attention, cela ne veut pas dire que l'on se trouve dans le même scénario.
En effet, la population malade d'aujourd'hui est plus jeune. Ce sont les 15-44 ans qui sont les plus touchés, et ils ont moins de risques de développer une forme grave. De plus, cette étude prouve que le virus circule moins vite. En mars-avril, le taux détecté dans les eaux usées avait augmenté d'un seul coup, aujourd'hui c'est l'inverse, il augmente très lentement depuis mi-juin.
Le virus circule moins vite, résultat : les hôpitaux parviennent à gérer la situation. En mars, les services de réanimation étaient complètement saturés, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Selon l'ARS il y a 1.300 lits en réanimation réservés aux malades du Covid-19 dans toute l'Île-de-France, et sur ces 1.300 lits, seuls 278 sont occupés.
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