Après le Japon, la France est le pays où l’on consomme le plus de surimi. C’est un produit qui provient d’une recette japonaise. Surimi veut dire "poisson haché" en japonais. Le surimi, c’est une pâte de chair de poissons blancs sauvages - surtout du colin d’Alaska et du merlu - lavés et débarrassés de leur tête, queue, peau et arêtes. La recette ancestrale du surimi, le kamaboko, permettait de conserver plus longtemps le poisson. Importée en Europe dans les années 80, la préparation japonaise a évolué. Le surimi que l’on trouve en Europe contient d’autres ingrédients.
En plus de la chair de poissons, le surimi contient de la fécule de pomme de terre et de l’amidon de blé qui donnent de la texture, de l’huile végétale, du blanc d’œuf, un peu de sucre pour la conservation, des arômes de crustacés, et parfois d’autres additifs. Et aussi de l’eau. On rajoute, dans une partie de la pâte, un colorant, de l’extrait de paprika pour imiter la couleur du crabe. Mais vous l’avez compris, le surimi n’en contient pas. On étale la pâte en fine couche et on la cuit à la vapeur, puis on la roule sur elle-même avant de la pasteuriser. Le surimi se présente le plus souvent sous forme de bâtonnets.
Au rayon des produits de la mer, il a l’image d’un produit assez diététique. D’ailleurs, il a plutôt un bon Nutri-Score. Il est classé B, ce qui veut dire que c’est un produit équilibré. En plus, il est facile à consommer, pratique pour les pique-niques, et ludique pour les enfants. Mais ce snack marin est un produit industriel ultra-transformé, et il est trop salé. Selon les marques, la quantité de sel varie entre 1,3 et 1,8 g de sel aux 100 g. Ce qui fait pas mal, sachant que notre consommation quotidienne de sel ne devrait pas dépasser les 5 g selon les recommandations de l’OMS.
Il n’est pas équivalent car même s’il est préparé à partir de chair de poissons, il ne contient pas que cela. En moyenne, les surimis sont constitués de 30% de chair de poisson. Cela peut aller jusqu’à 45%, mais rarement plus. D’autres ingrédients entrent dans la composition du surimi, ce qui explique pourquoi il n'a pas les mêmes qualités nutritionnelles. Ainsi, il contient deux fois moins de protéines que le poisson frais : 8 g pour 100 g contre 16 à 18 grammes pour le poisson.
Il s'agit d'un produit relativement peu calorique, il apporte environ 120 calories pour 100 grammes, un peu plus que le poisson cependant. Et il fournit quand même deux fois plus de graisses que les poissons blancs maigres, soit près de 5 grammes pour 100 grammes. Et contrairement au poisson, il apporte également des glucides.
Par conséquent, on peut manger de temps en temps du surimi de qualité, mais il ne remplace pas une portion de poisson. D’ailleurs, en général, il vaut toujours mieux privilégier un aliment frais qui n’a pas été transformé.
Tous les surimis ne se valent pas. Le pourcentage de chair de poissons dans la recette, on l’a vu, peut varier. Il est donc important de regarder la liste des ingrédients et de choisir le produit qui en contient le plus.
La chair de poisson doit être le premier ingrédient, et si possible identifiée et issue de la pêche responsable ou labellisée MSC. Attention, parfois, l’ingrédient, qui arrive en tête de liste, c’est l’eau ! On choisit aussi un produit qui contient le moins d’additifs et de sel.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte