INFO RTL - Contraception : les Françaises se tournent de moins en moins vers la pilule

Les Françaises délaissent de plus en plus la pilule. Comme le révèle RTL, mardi 6 février, les ventes sont en baisse de 12% dans l'Hexagone, sur les dix dernières années. Selon les résultats de l'enquête Ispos pour le laboratoire Gedeon Richter que nous dévoilons, le rejet de ce moyen de contraception continue de s'amplifier, en raison notamment de la crise de la pilule, en 2012-2013, qui a ancré l'idée que la prise de pilule était à risque.

C'est le cas de Céline, 40 ans, qui a abandonné la pilule il y a deux ans. "J'ai remarqué que les hormones avaient un effet sur mon poids, ma libido et ma santé physique et émotionnelle", décrypte-t-elle. Avant d'ajouter : "Une fois que j'ai arrêté la pilule, mon état s'est amélioré et je suis beaucoup moins en déprime". Elle précise qu'elle utilise désormais "la symptothermie" comme moyen de contraception, une méthode qui consiste à estimer ses périodes de fertilité en prenant sa température le matin et en surveillant ses pertes vaginales.

Un rejet de la pilule et des hormones que Lorraine Maitrot Mantelet, gynécologue à Paris, constate de plus en plus souvent chez ses patientes. "Elle se détourne de la contraception hormonale de manière globale, or on sait qu'il n'y a pas d'étude qui a prouvé de manière formelle que les contraceptions hormonales étaient associées à une prise de poids significative", explique-t-elle. Pourtant, les ventes de la pilule ont dégringolé et les femmes se tournent davantage vers des méthodes "naturelles".

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Attentat d'Arras - Lors d’une audition face au juge antiterroriste, l'auteur de l’attentat d’Arras a reconnu que la victime, Dominique Bernard, son ancien professeur, était bel et bien une "cible" intentionnelle. Fiché S et surveillé par la DGSI, le suspect a aussi confié qu’il avait pu préparer son attaque en effectuant des repérages devant l'établissement scolaire, plusieurs vendredis de suite.

Justice - Le président du MoDem, François Bayrou, a été relaxé, lundi 5 février, par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires européens, "au bénéfice du doute". Deux autres prévenus ont aussi été relaxés, tandis que huit autres, parmi lesquels figuraient cinq ex-eurodéputés, ont été condamnés à des peines allant de 10 à 18 mois de prison avec sursis.

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