12 millions d'élèves sont de retour sur les bancs de l'école depuis la rentrée du 1ᵉʳ septembre 2025. Dès le début de l'année scolaire, il est crucial de garder un œil vigilant sur les élèves victimes de harcèlement scolaire.
Chaque année, 1 million d'écoliers sont concernés par ce problème. Bien que certains enfants n'abordent pas leur mal-être avec leurs parents, certains signes peuvent vous mettre la puce à l'oreille.
Rien qu'en CM1 et CM2, 25% des élèves dénoncent des violences quotidiennes répétées. En tant que parent, il n'est pas toujours évident de savoir si votre enfant est victime de harcèlement. En effet, très fréquemment, les jeunes écoliers ne verbalisent pas leur souffrance. Dès lors, il est essentiel de prêter attention à tout comportement anormal. Un changement d'humeur comme une perte d'appétit peuvent être des indicateurs précieux pour les parents.
Le premier indice à prendre en compte est lié aux émotions. Changement d'humeur brusque, grande tristesse, certains enfants deviennent beaucoup plus irritables quand ils se font harceler.
Certaines jeunes victimes commencent également à se dévaloriser et à se qualifier de nul. Restez vigilants et essayez d'identifier ces types de discours.
Fréquemment, un enfant harcelé a tendance à se replier sur lui-même. Il ne veut plus pratiquer les activités qu'il aimait auparavant, a peur de l'école et peut souffrir d'insomnies. Ces différents éléments doivent vous orienter non pas forcément vers du harcèlement mais vous faire remarquer qu'il se passe quelque chose.
Les plaintes à répétition de maux physique sont également un indice à prendre en compte. Un jeune écolier en souffrance peut souffrir de maux de têtes et nausées, sans qu'une cause médicale les explique. Les symptômes qui apparaissent juste avant d'aller à l'école puis disparaissent le weekend sont à surveiller.
Si vous remarquez que votre enfant mange moins ou au contraire, beaucoup plus, cela peut traduire un mal-être. Les grignotages compulsifs et variations de poids ont un retentissement sur la fatigue. Par la suite, il rencontrera des difficultés de concentration, ce qui pourrait entrainer une chute de ses résultats, voir de l'absentéisme.
Pour encourager le dialogue, n'hésitez pas à parler de vos propres problèmes. Montrer que vous rencontrez également des difficultés au quotidien malgré votre âge et statut de "papa maman" peut aider à le rassurer.
Par ailleurs, des psychologues recommandent d'aller cinq minutes par jour dans la chambre de votre enfant, le soir, et de ne rien faire. Ne consultez pas votre téléphone, ne jouez pas avec lui ou ne lui demandez pas de ranger sa chambre, restez simplement dans son espace à ses côtés.
Instaurer ce rituel peut aider votre enfant à se confier. S'il le fait, ne vous dites pas immédiatement qu'il faut prévenir l'établissement. Attendez et prenez le temps d'en savoir plus. Il est également important d'éduquer vos enfants sur ces sujets. Expliquez leur qu'il ne faut pas embêter ses camarades.
Pour rappel, vous pouvez toujours contacter le 3018, un numéro anti-harcèlement gratuit, anonyme et confidentiel. Cette ligne ouverte 7 jours sur 7, joignable de 9 à 23 heures peut être une aide précieuse.
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