On sait "depuis hier", soit mercredi 4 février, qu'il y a "quatre cas de variant d'origine brésilienne, notamment dans le Var, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'à la Réunion", a déclaré ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, Jean Castex.
L'un de ces cas est "une femme qui revenait de Manaus au Brésil" et a transité par Sao Paulo, Francfort, Paris et Marseille. "Nous voulons limiter au maximum la diffusion de ces variants, gagner du temps pour pouvoir vacciner et protéger les plus fragiles d'entre nous", a assuré le ministre de la Santé. Pour autant, "les variants, parce qu'ils sont plus contagieux, sont amenés à remplacer progressivement la Covid-19 dans la forme que nous connaissons", a-t-il prévenu.
"Le variant dit britannique a la particularité d'être plus contagieux, mais a priori pas plus grave", a rappelé Olivier Véran. Les variants sud-africain et brésilien "nous inquiètent encore davantage, d'abord parce qu'il existe moins de données sur les infections qu'ils entraînent, ensuite parce que certaines études tendent à montrer qu'il y a davantage de réinfections, et enfin parce que nous manquons d'éléments pour être pleinement sûrs que les vaccins seraient aussi efficaces sur ces variants", a-t-il souligné.
Les variants représentaient environ 14% de l'ensemble des tests positifs au Covid-19 selon une enquête menée sur la journée du 27 janvier, contre 3,3% les 7 et 8 février. À ce stade, il s'agit "essentiellement du variant d'origine anglaise", a précisé Olivier Véran.
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