Les masques font l’objet de débats réguliers depuis le début de la crise sanitaire : lavables ou pas lavables, efficaces ou pas efficaces, les questions sont nombreuses lorsqu’il s’agit de choisir comment se protéger au mieux contre le nouveau coronavirus.
Dans un avis rendu le 18 janvier, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) déconseillait le port de masques artisanaux en tissu, jugés trop peu efficaces, notamment dans le cadre de l’apparition de variants du virus en provenance d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni. Conséquence : un décret adopté le 27 qui limite les types de masques qui "répondent aux prescriptions des autorités sanitaires".
Au terme de ce texte, les masques recommandés sont les masques chirurgicaux, généralement bleus, les masques FFP2 ou FFP3 ou des masques dont "l’efficacité de filtration" est supérieure à 90%, dont la "respirabilité" leur permet d’être portés pendant au moins quatre heures de suite et avec une perméabilité limitée.
En somme, les masques faits-maisons ou achetés dans des commerces généralistes sont, pour l’essentiel, désormais déconseillés, et ne peuvent notamment plus être portés dans les lieux de travail. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a affirmé qu’il ne fallait désormais plus utiliser "le masque artisanal qu’on a fabriqué chez soi".
Une analyse que ne partage cependant pas l'Organisation mondiale de la santé. Selon Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion de la pandémie au sein de l'organisation, "les masques en tissu, non-chirurgicaux, peuvent être utilisés par toutes les personnes âgées de moins de 60 ans qui ne présentent pas des problèmes de santé particuliers".
Jusqu’au printemps, le port de masques de type FFP2 ou FFP3 était en principe réservé aux professionnels de la santé. Avec une protection de plus de 94% pour les FFP2 et 99% pour les FFP3, il s’agit des deux masques les plus filtrants. Ils permettent par ailleurs de protéger à la fois le porteur et les personnes qui l'entourent.
Plus efficaces, ces masques sont aussi moins confortables à porter, provoquant une certaine chaleur et une résistance face à la respiration. Malgré tout, entre les doutes qui entourent les masques en tissu et les craintes associées aux mutations du nouveau coronavirus, ces masques connaissent un franc succès depuis leur mise en vente au grand public. Selon BFMTV, plus de six millions se sont vendus chaque semaine depuis la mi-janvier.
Reste enfin les masques chirurgicaux, ou FFP1, très largement utilisés. Ceux-ci offrent normalement une filtration supérieure à 95%, mais ne font que retenir les particules émises par le porteur, ne le protégeant pas des particules extérieures, contrairement aux masques FFP2 et FFP3.
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