Vers un variant encore plus fort qu'Omicron ? L'Organisation mondiale de la Santé a exposé mercredi les trois chemins que pourrait prendre la pandémie de Covid-19 durant l'année 2022. Et ce, alors que le nombre de cas quotidiens ne cesse de progresser, notamment en France, avec 144.000 nouvelles infections ce jeudi 31 mars.
Détectée en Chine en décembre 2019, la maladie a causé la mort d'au moins 6 millions de personnes depuis dont presque un tiers ont été recensées sur le continent européen. Celui-ci avait été d'autant plus touché par la vague suscitée par le variant Omicron, fin 2021.
Parmi les trois scénarios évoqués, l'un d'eux fait l'hypothèse de l'arrivée d'un variant plus virulent. Par niveau de probabilité, RTL.fr vous présente les trois évolutions mises sur la table par l'agence internationale.
Pour autant, le plus probable selon l'organisation internationale est bien moins dramatique. Il table sur une baisse graduelle de la gravité de la maladie provoquée par le virus, grâce à une meilleure immunité des populations.
"Sur la base de ce que nous savons désormais, le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu'il provoque va aller s'amenuisant au fur et à mesure que l'immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections", a expliqué le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'un point de presse. Des pics d'infections pourront refaire leur apparition de temps à autre au fur et à mesure que l'immunité baissera de nouveau, ce qui nécessiterait des rappels de vaccination notamment pour les personnes vulnérables.
Ce scénario-ci est ainsi le plus modéré des trois évoqués. Le meilleur d'entre eux évoque l'émergence de variants moins sévères et ne nécessitant pas de doses de rappel et de vaccins. En revanche, pour le pire des trois, l'OMS s'attend "un virus plus virulent et hautement transmissible".
Il faudrait alors modifier grandement les vaccins existants et s'assurer qu'ils sont distribués aux personnes les plus vulnérables. Un bouleversement majeur dans la lutte contre la Covid-19. En effet, les vaccins adaptés spécifiquement au variant Omicron ont certes été développés. Néanmoins, ils n'ont toujours pas été autorisés au grand public. Alors que le variant a émergé en fin d'année 2021.
Dans ce cas-là, "la protection des populations, grâce à une précédente vaccination ou une infection, contre les formes sévères de la maladie ou le décès va se réduire rapidement", estime le directeur de l'OMS. Une sorte donc de retour à zéro sur la campagne vaccinale.
Le meilleur d'entre eux évoque l'émergence de variants moins sévères et ne nécessitant pas de doses de rappel pour les personnes atteintes de comorbidités. "Dans le meilleur des cas, nous verrions des variants moins sévères émerger et il n'y aura pas besoin de nouvelles formules de doses de rappel et de vaccins", pour les combattre, a avancé le patron de l'organisation onusienne.
Pour l'avant-dernière semaine de mars, plus de 10 millions de personnes ont été infectées et 45.000 sont mortes, selon les chiffres transmis à l'OMS. Mais le nombre est certainement bien plus élevé. En effet, de nombreux pays qui ont levé la plupart des restrictions sanitaires pour maîtriser la pandémie ont aussi dans le même temps considérablement réduit le nombre de tests, rendant très difficile la mesure de l'évolution de la pandémie.
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