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Des chercheurs ont permis une avancée dans le domaine de la contraception masculine.
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
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La responsabilité de la contraception a toujours été confiée aux femmes. Cependant, les mentalités évoluent et les hommes commencent à s'intéresser à leur propre contraception. "On a toujours considéré que c'était une affaire de femmes", explique le docteur Anthony Giwerck, chirurgien urologue, dans l'émission "Ça va beaucoup mieux" sur RTL. Cette perception est en train de changer, avec de plus en plus d'hommes désireux de prendre en charge leur propre contraception.
Parmi les méthodes en développement, la pilule masculine et les techniques thermiques suscitent un intérêt croissant. "Il y a de plus en plus d'adultes jeunes, passés 18 ans, qui viennent seuls, pas forcément en couple, et qui sont désireux de prendre en charge leur propre contraception", souligne le docteur Giwerck. Ces nouvelles générations semblent prêtes à embrasser des solutions qui étaient autrefois impensables.
Bien qu'encore en phase expérimentale, la pilule masculine pourrait bientôt devenir une réalité. "Je pense qu'on va y venir. On a de bonnes études qui viennent de sortir dernièrement sur une molécule qui, pour l'instant, est à l'étude expérimentale", précise le docteur Giwerck. Cette avancée pourrait offrir aux hommes une alternative simple et réversible, similaire à la pilule féminine.
Les méthodes thermiques, bien que moins connues, offrent également une solution intéressante. Elles consistent à exposer les spermatozoïdes à la chaleur pour les détruire temporairement. "Le principe de la contraception thermique, c'est de se dire : les hommes ont deux testicules, s'ils sont bien formés, qui pendent. Ils ne sont pas à l'intérieur du ventre comme les ovaires de la femme", explique le docteur Giwerck. Cette méthode, bien que prometteuse, nécessite encore des études pour prouver son efficacité et sa réversibilité.
Pour que ces méthodes soient adoptées, un changement de mentalité est nécessaire. "C'est une charge mentale et néanmoins, c'est vrai que ça n'est pas si simple de se délester de cette charge là", admet le docteur Jimmy Mohamed. Les hommes doivent être prêts à partager la responsabilité contraceptive, un pas qui pourrait transformer les dynamiques de couple.
En conclusion, les avancées dans la contraception masculine représentent un tournant potentiel dans la gestion de la contraception. Avec des méthodes en développement et un intérêt croissant des hommes, l'avenir pourrait voir une répartition plus équitable de cette responsabilité. Cependant, comme le souligne le docteur Giwerck, "faute d'études scientifiques, je ne peux pas le proposer", rappelant que la prudence reste de mise avant une adoption généralisée.
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