Bronchiolite : l’Île-de-France, première région à passer en phase épidémique

L'épidémie de bronchiolite est de retour et a déjà sévi. L'agence de santé publique a annoncé, mercredi 29 octobre, que l'Île-de-France est la première région à être concernée. Cette semaine, "les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite augmentaient en ville et à l'hôpital, à des niveaux proches de la saison précédente à la même période", a résumé Santé publique France (SPF) dans un bilan hebdomadaire des principales maladies respiratoires de l'automne-hiver. 
 
Pour rappel, la bronchiolite est une maladie généralement sans gravité, mais provocatrice de complications chez les nourrissons. Les autres régions devraient être gagnées successivement par l'épidémie annuelle. La Normandie est la plus susceptible, actuellement en phase "pré-épidémique" pour la troisième semaine consécutive. La bronchiolite touche de nombreux bébés en France, en période automnale et hivernale, le plus souvent à la suite d'une infection au virus respiratoire syncytial (VRS) pouvant également menacer les personnes âgées. 
 
Dorénavant, une campagne d'immunisation contre le VRS est lancée chaque année. Deux stratégies sont conseillées à l'aide de deux traitements distincts : la vaccination de la femme enceinte par l'Abrysvo de Pfizer, ou l'immunisation des nourrissons par le Beyfortus de Sanofi et AstraZeneca. Mais, Santé publique France (SPF) rappelle que "d'autres virus susceptibles d'induire des bronchiolites circulent dans l'Hexagone, notamment les rhinovirus".

Une campagne de communication pour prévenir de la maladie

La SPF a lancé la semaine dernière une campagne de communication (spots TV et radio, affichage...) pour inciter à respecter les trois principaux gestes de protection contre l'ensemble de ces maladies. Il s'agit de mettre un masque "dès les premiers symptômes", de se laver souvent et correctement les mains, et d'aérer régulièrement les pièces. 

L'agence fait le point sur le Covid-19 et la grippe, pour lesquels une campagne de vaccination couplée a commencé mi-octobre auprès des sujets les plus à risque : les plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant malades chroniques. Pour le Covid-19, les indicateurs ont diminué en médecine de ville et sont restés stables à l'hôpital. Quant à la grippe, particulièrement sévère la saison précédente, seuls quelques cas "sporadiques" sont enregistrés.