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Chikungunya : "C'était impossible de marcher" : un homme ayant contracté le virus témoigne sur RTL

Plus de trois semaines après avoir contracté le virus, Alain commence à récupérer, mais continue de ressentir des épisodes de fatigue intense. Difficultés à marcher, à exécuter des gestes du quotidien, "c'est très impressionnant", assure-t-il.

Huit cas de chikungunya ont été recensés en métropole.

Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP

Sarah Khelifi - édité par Nathan Joubioux

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Les fortes chaleurs continuent de frapper la France, après un premier week-end de canicule. Des conditions météorologiques qui favorisent la transmission du chikungunya. Jamais il n'y a eu, à cette époque, autant de cas en métropole : huit personnes ont déjà contracté le virus.

Alain, 73 ans, est l'un d'entre eux. Pour lui, tout a commencé un lundi du début du mois de juin. Il rentre alors d'une partie de pétanque dans son village à Prades-le-Lez (Hérault). Dans la nuit, sa jambe commence à le démanger de plus en plus fortement. Et le lendemain, il se réveille avec une jambe rouge vif. Il ressent alors une grande fatigue et se rend chez sa médecin, qui lui diagnostique le virus.

"Le troisième jour ont commencé les grosses douleurs articulaires, que ce soit les poignets, les doigts, les coudes...", explique le retraité. "C'était impossible de marcher. Je ne pouvais pas ouvrir la porte. Le loquet de la porte, je ne pouvais pas, alors je m'appuyais avec le coude pour essayer d'ouvrir la porte." 

Encore essoufflé et fiévreux

Les gestes du quotidien deviennent alors compliqués. Même boire de l'eau est devenu une épreuve. "Pour les bouteilles d'eau, j'ai retrouvé une pince multiprise dans ma voiture. Parce qu'à la main, je ne pouvais pas ouvrir les bouchons. C'est très impressionnant", assure-t-il. 

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Aujourd'hui, Alain va mieux. Mais le retraité est encore essoufflé et se réveille encore la nuit, fiévreux. "Je ne vais pas récupérer complètement. J'ai du mal à respirer, et il y a la chaleur aussi", poursuit celui qui a acheté des produits pour ses jambes et ses bras. "Parce que je n'ai pas envie de repasser encore un mois de plus comme ça. Et puis bon, il me tarde de reprendre mon vrai peps", sourit-il.

Mais Alain relativise, car la maladie est rarement mortelle. Il se permet même une blague : alors qu'il a vécu plus de dix ans en Côte d'Ivoire, il a fallu que ce soit dans son petit village de l'Hérault qu'un moustique-tigre s'en prenne à lui. 

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