- 02m47s
2 min de lecture
Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, le 8 mai 2023
Crédit : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Alors que Sébastien Lecornu poursuit ses consultations jusqu’à mercredi, Emmanuel Macron a reçu en toute discrétion, et séparément, le présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher, à l'Élysée ce mardi 7 octobre en début d'après-midi.
Le but de l'entretien n'a pas filtré. Mais le Président avait déjà reçu le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu la veille, lundi 6 octobre. Cela signifie que le chef de l'État a désormais consulté les trois personnalités qu'il doit impérativement prévenir avant de déclencher une dissolution, en vertu de l'article 12 de la Constitution.
Une dissolution de l'Assemblée nationale est donc théoriquement possible. Mais c'est à Emmanuel Macron de le décider et surtout, de l'annoncer aux Français. Ça ne veut pas dire d'une dissolution est certaine, mais qu'elle est possible.
Les députés craignaient déjà depuis la démission précipitée de Sébastien Lecornu de devoir retourner en campagne, ce ne sont donc pas ces rendez-vous qui vont les rassurer. Mais, rien n'a fuité à ce stade sur ce que sont dit Emmanuel Macron, Yaëlle Braun-Pivet et Gérard Larcher ce mardi.
Trois créneaux on été identifiés pour prise de parole du président de la République et éventuellement annoncer une dissolution de l'Assemblée. Emmanuel Macron pourrait s'adresser aux Français mercredi soir, après la date limite fixée à Sébastien Lecornu, vendredi soir ou dimanche soir.
"C'est un tournant", observe l'entourage d'Edouard Philippe. Lundi soir, il prévient ses fidèles qu'il aura des mots forts, sans leur dévoiler la bombe politique qu'il lâchera ce matin sur RTL. Une onde de choc, "même ceux qui chantaient les louanges d'Emmanuel Macron se retrouvent dans le meute pour mordre", observe, ravi, un député RN.
Quelques heures plus tard, un autre ancien Premier ministre, Michel Barnier, va dans le sens du Havrais. "Seule une présidentielle permettra de clarifier les choses", estime le Savoyard devant quelques députés LR.
Gabriel Attal refuse de mêler sa voix à ceux qui "appellent matin, midi et soir à la démission", a-t-il clamé devant ses troupes ce mardi matin. Mais un fidèle admet tout de même à la sortie que "le compte à rebours de son départ a commencé".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte