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François Bayrou, le 28 août 2025.
Crédit : Thibaud MORITZ / POOL / AFP
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Alors que François Bayrou tente de défendre un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros, le dernier sondage Ipsos-BVA pour RTL, en partenariat avec CESI Ecole d’ingénieurs, de ce vendredi 29 août montre que les Français rejettent massivement l’idée de faire contribuer les retraités, préférant cibler les plus fortunés et les grandes entreprises.
Si 78% des sondés approuvent le principe d’une baisse des dépenses publiques plutôt qu’une hausse des impôts (8%), ils ne souhaitent pas que l’effort soit réparti entre tous : seuls 8% choisissent cette option. Les retraités apparaissent comme la catégorie la plus protégée : à peine 4% des Français accepteraient qu’ils soient sollicités, même parmi les plus aisés (20%).
Pour une majorité, les efforts doivent venir en priorité des foyers les plus fortunés (57%) et des grandes entreprises (46%). Dans ce contexte, François Bayrou peine à convaincre : seuls 19% des Français ont une bonne opinion de lui (-1 point). Le Premier ministre devient le chef de gouvernement le plus impopulaire de l’ère Macron, plus bas encore que Jean-Pierre Raffarin en 2005 (21%) ou Édith Cresson en 1992 (23%).
Face à l’hypothèse d’une démission du gouvernement, les Français se montrent très divisés. L’inquiétude domine (41%, un chiffre stable depuis juillet), mais plus d’un tiers (35%) se disent satisfaits d’une telle perspective, tandis qu’un quart des sondés affiche son détachement (16% se disent indifférents, 8% ne se prononcent pas).
Chez les plus inquiets, la crainte principale est économique : 51% redoutent des répercussions sur leurs finances et adoptent déjà des comportements de prudence comme épargner davantage (47%) ou reporter des achats importants (44%). La peur d’un climat social plus tendu (30%), de violences (27%) ou de blocages (22%) est également présente.
À l’inverse, la perspective réjouit une majorité de sympathisants LFI (51%), EELV (56%) et RN (51%). Ce qui nourrit leur satisfaction, ce n’est pas seulement le changement de Premier ministre (22%), mais surtout l’idée d’un changement global de gouvernement (41%, et même 53% chez les électeurs RN) et l’espoir d’un électrochoc politique profond (40%).
Pour 41% d’entre eux, une démission marquerait aussi le soulagement d’un abandon des mesures économiques envisagées par François Bayrou qui fera face à un vote de confiance à l'Assemblée nationale, le 8 septembre prochain.
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