Budget : la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon annonce sur RTL une manifestation "au mois de septembre"

Depuis les annonces de François Bayrou, en juillet, concernant le budget 2026, la colère ne cesse de croître. Une colère qui "inquiète profondément" Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. "La colère du monde du travail qui n'a pas envie d'être le seul mis à contribution de manière disproportionnée dans le cadre du budget", a-t-elle assuré, ce jeudi 28 août, sur RTL. 

"Aujourd'hui, c'est la question des conditions de travail, du pouvoir d'achat, de la répartition de la valeur et de son partage", qui se pose.

Pour elle, l'important est d'avoir un budget. "Ma préoccupation, ce n'est pas tellement l'avenir de François Bayrou, c'est ce qu'il y aura dans le budget", affirme-t-elle. "Il faut un budget qui réponde aux attentes de la société", poursuit Marylise Léon, listant alors les souhaits de la CFDT : "des investissements en matière de transition écologique qui soient à la hauteur", et que le budget "soit juste socialement". 

"Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le casting, c'est le contenu d'un budget avec lequel il va falloir faire tourner la France en 2026", répète-t-elle.

Une nouvelle mobilisation en septembre

En réponse à un budget qu'elle qualifie de "musée des horreurs", une mobilisation citoyenne s'est formée, avec comme rendez-vous le 10 septembre. Une manifestation à laquelle ne participera pas la CFDT. Si le mouvement a des revendications que partage le syndicat, comme "sur la question du respect, de la dignité au travail, du pouvoir d'achat", "les méthodes ne sont pas celles" du syndicat, poursuit-elle, citant alors les "blocages" et la "désobéissance civile".

Cependant, elle ne compte pas rester les bras croisés. Au contraire. "Il y aura une manifestation" qui sera organisée au mois de septembre, "au moment où va se jouer le contenu du budget", assure-t-elle. "Nous, à la CFDT, on ne souhaite." Mais pour Marylise Léon, il faut qu'elle soit organisée quand "on saura qu'il y aura un gouvernement, parce que l'important est d'avoir un interlocuteur".