Trois journées de mobilisation et une quatrième qui se prépare. Les manifestations contre la réforme des retraites se poursuivent, tandis que le texte continue d'être débattu en séance à l'Assemblée nationale. L'union syndicale se maintient avec une nouvelle journée d'actions annoncée pour le 16 février prochain.
Le mouvement risque-t-il de se durcir ? Invité de RTL, le 7 février, le numéro 1 de la CGT Philippe Martinez a reconnu qu'il allait devoir "accélérer" pour intensifier la pression sur le gouvernement. Comment ? Si la CGT peut être favorable à des blocages, la CFDT, elle, s'en détache. C'est pourquoi la suite du mouvement pourrait mettre en péril l'union syndicale en place.
Concernant la réaction de l'exécutif, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT a mis en garde sur BFMTV : "Si le gouvernement persiste (...), c'est une faute démocratique qu'il payera très cher. Ce n'est pas une menace mais un avertissement démocratique". "Il y a un risque que ça dégénère (...) La réponse ne peut pas faire : on fait comme si vous n'existez pas", a-t-il ajouté.
Il vaut mieux quelques jours de galère plutôt qu'une fin de vie de travail de misère
Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée, sur RTL
Du côté des politiques, la France insoumise soutient le mouvement social ainsi que les blocages des secteurs clés de l'économie française. Sur RTL, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, a indiqué "qu'il vaut mieux quelques jours de galère plutôt qu'une fin de vie de travail de misère".
La troisième journée de mobilisation du 7 février a réuni 757.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur. Les organisateurs avancent "près de deux millions" de personnes mobilisées. A noter qu'il s'agit de chiffres en-deçà des précédentes journées des 19 et 31 janvier.
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