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ÉDITO - Présidentielle 2022 : les risques d’un scrutin sans campagne

Face à la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, la crainte de voir une campagne présidentielle minimaliste s'intensifie dans les rangs des candidats.

Emmanuel Macron, le 8 février 2022
Crédit : THIBAULT CAMUS / POOL / AFP
Le risque d'une présidentielle sans campagne...
00:02:41
Le risque d'une présidentielle sans campagne...
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Olivier Bost - édité par Quentin Marchal
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Alors que le premier tour de la présidentielle est prévu dans moins de 40 jours, les risques de voir une élection sans campagne s'intensifient. Cette problématique est plus que jamais soulevée par des candidats, des proches de candidats et qui est évoquée aussi à l’Élysée.

Y-aura-t-il dans les cinq prochaines semaines une vraie campagne ? Une campagne où s’oppose des idées, des personnalités et d’où se dégage un choix, une envie, une énergie. Cette question traine depuis un moment et est devenue centrale avec la situation de guerre en Ukraine, aux portes de l’Union Européenne.

Trois pistes viennent expliquer le manque d'entrain autour de la campagne. Dans l’élection de 2017, il y avait déjà les prémices d’une usure démocratique. Les clivages ont volé en éclat, le dégagisme a fait son œuvre et les électeurs ont boudés comme jamais les législatives.

S’en est suivi un quinquennat de crises : "gilets jaunes", coronavirus et maintenant une guerre. Ajoutez à cela des candidats faibles, tout est en place pour un moment démocratique sans grande saveur, sans grand débat et sans choix vraiment motivé.

La crainte d'une situation de conflit social permanent

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Une réélection d’Emmanuel Macron sans ferveur semble aujourd'hui se dessiner.  C’est un risque que même l’intéressé évoque, avec ceux qu'il reçoit à l’Élysée. Le sujet n’est pas sa réélection mais la suite, le 24 avril à 20 heures et une minute.

L’entourage du chef de l’État promet de mettre quelques idées fortes dans le débat, ce qui va devenir une urgence. Mais pour l’instant, par la force des évènements et par son attentisme, le président sortant n’est toujours pas candidat, ce qui désespère ceux qui sont candidats.

Ils agitent leur crainte d’une élection contestée ensuite dans la rue.  Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR le dit ainsi : "Quand le peuple ne s’exprime pas dans les urnes, il s’exprime dans la rue. Les français ont le droit à une vraie campagne". Anne Hidalgo redoute elle aussi une situation de conflit social permanent. En quelque sorte, un quinquennat bis-répétita en pire.

Nous voilà donc bien dans une présidentielle totalement atypique. Des candidats inaudibles demandent du débat pour aider celui qui va l’emporter. Nous ne sommes décidement jamais au bout de nos surprises.

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