"Cette campagne est très moche, vulgaire, violente." Ce sont les mots choisis par Anne Hidalgo, la candidate socialiste pour qualifier la course à la présidentielle. "C'est une campagne dans laquelle il y a beaucoup de bruit, et finalement très peu de préoccupations des Français prises en considération", a-t-elle dénoncé sur BFM. "Je ne veux pas qu'on soit réduit à un choix entre réélire un président qui a quand même mis le pays dans cet état et l'extrême droite", a ajouté l'actuelle maire de Paris.
Plusieurs candidats sont dans le viseur d'Anne Hidalgo, notamment Jean-Luc Mélenchon. Celui qui a reçu le "soutien" de Ségolène Royal n'est "pas du tout sur des positions de la gauche qui veut gouverner, pour la candidate socialiste. Le sujet de Jean-Luc Mélenchon, c'est surtout de faire en sorte que le PS disparaisse, c'est une obsession". Quant à Emmanuel Macron, pas encore officiellement déclaré candidat, elle est persuadée que les électeurs de gauche "savent très bien que s'ils avaient à voter pour lui ce serait faute de mieux. Ce que je veux leur montrer c'est qu'il y a mieux, il y a beaucoup mieux".
Cependant, les sondages créditent la candidate de seulement 1,5 à 3 % des intentions de vote. Trop peu pour espérer peser dans la campagne présidentielle. Si Anne Hidalgo assure ne pas "être dans le déni", elle garantit être "dans la combativité".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.