Il ne reste plus que 7 jours aux élus pour parrainer le candidat de leur choix pour l'élection présidentielle. Sur RTL, ce mardi 22 février, Marine Le Pen a indiqué qu'il lui manque encore un peu plus de quarante parrainages et s'est dite "terrifiée" à l'idée de ne pas rassembler les 500 signatures nécessaires.
"On avait le sentiment que c'était le grand bluff les parrainages, qu'au fond les candidats s'amusaient à dire qu'ils ne les auraient pas", rappelle Pascal Praud dans Les Auditeurs ont la parole. Pour l'animateur, "500 parrainages et les parrains ne doivent pas être anonymes, le système est particulièrement rude."
Et le journaliste de pousser un coup de gueule sur ce système qui "explose" : "On ne peut pas aller à l'élection présidentielle avec un candidat crédité de 10, 12, 13% qui ne pourrait pas partir sur la ligne de départ, ça me paraît impossible." "Je n'imagine pas Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Eric Zemmour ne pas concourir. Il y aurait un choc démocratique", fustige-t-il.
Pascal Praud constate que "supporter Eric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, c'est des gens clivants, c'est plus simple de s'en laver les mains pour un maire." "Il y a je ne sais combien de députés La République En Marche, chacun a le droit de parrainer quelqu'un d'autre qu'Emmanuel Macron. Il en a 1.500 parrainages, il ne va pas en manquer", conclut-il.
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