Le premier tour de l'élection présidentielle a donc vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier pour un remake du second tour de 2017. Mais les résultats du scrutin ont dans le même temps été marqués par le score historiquement haut de Jean-Luc Mélenchon, un écart particulièrement restreint entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ainsi que par la débâcle du PS et du parti LR. Retour sur ces résultats analysés par la presse européenne.
Nos voisins espagnols ont ainsi été marqués par le score particulièrement bas des deux partis historiques français. Le journal El Pais, connu comme étant proche de la gauche espagnole, signale ainsi que : "Lors de l’élection présidentielle de 2017, le PS était au bord du gouffre. Cinq ans plus tard il touche le fond, et rares sont ceux qui pensent qu’il s’en sortira sous sa forme originelle." La Razon pointe de son côté le raté de Valérie Pécresse et estime que la droite traditionnelle française "peut dire adieu à l’âge d’or de Sarkozy et se contenter, peut-être, de grossir les rangs de Macron… ou de Le Pen".
Même son de cloche en Angleterre, où le Guardian se penche sur la défaite cuisante de la Présidente du Conseil régional d'Île-de-France : "Le plus gros choc de la soirée a été le score ridicule de Valérie Pécresse, la candidate de la droite traditionnelle. Elle n’a même pas atteint 5 % des voix – un véritable revers qui devrait conduire à l’implosion de son parti au profit de la ligne dure des Républicains. La France pourrait se retrouver dans une position unique en Europe, un pays sans parti de droite classique."
Mais nos confrères du journal britannique semblent aussi s'inquiéter d'une possible victoire de Marine Le Pen : "Son projet, impliquera un coup d’État constitutionnel (...), son programme économique est impossible à mettre en œuvre. Son élection (...) ferait se déchaîner les démons racistes (...) et diviserait la France”. Le Financial Times indique lui qu'une défaite d'Emmanuel Macron "porterait un coup terrible à la démocratie libérale dans le monde occidental et plongerait l’Union européenne des 27 dans la tourmente".
L'Allemagne elle aussi craint la candidate d'extrême droite. La Süddeutsche Zeitung s'inquiète ainsi de voir "la France, seule puissance nucléaire du continent, siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, dirigée par des 'europhobes radicaux'". Le Tagesspiegel a peur pour l'avenir européen en cas de victoire du RN lors du second tour: "Un triomphe de la droite en France entraînerait un tremblement de terre politique en Europe. Et le moteur franco-allemand serait" en difficulté. Enfin, La Frankfurter Allgemeine Zeitung souligne la responsabilité d'Emmanuel Macron dans ces résultats, lui qui “n’a pas réussi, comme il l’avait promis en 2017, à dissuader les Français de voter pour l’extrême droite”.
Enfin, nos voisins Suisses du Temps abordent la défaite de Jean-Luc Mélenchon : "Le candidat de la gauche radicale arrivé une fois de plus au seuil du second tour, aurait pu déverser de nouveau un discours protestataire. Il ne l’a pas fait".
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