Philippe Poutou participera bien aux débats du premier tout de l'élection présidentielle. La liste définitive des candidats a été annoncé ce lundi 7 mars dans une vidéo du Conseil constitutionnel. Il y aura donc 12 candidats sur la ligne de départ, dont Philippe Poutou.
Ce vendredi 4 mars, Philippe Poutou avait déjà affirmé avoir reçu ses 500 parrainages, soit assez de signatures de soutiens pour se présenter au premier tour. "Une victoire" à ses yeux pour "faire entendre des solutions de rupture" dans la campagne.
"On y est arrivés ! On y a mis beaucoup d'énergie et de volonté, rencontrant 13.000 maires depuis juillet : c'est le sentiment d'une victoire", s'est félicité le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).
Il a donc fallut attendre la date limite des dépôts de parrainages au Conseil constitutionnel pour que le candidat d'extrême gauche paraisse optimiste. En effet, les derniers soutiens se sont dévoilés au dernier moment.
Le conseiller municipal de Bordeaux en avait fait valider 439 au Conseil constitutionnel jeudi dernier, selon un dernier comptage publié officiellement. "Mais en plus de ces parrainages, on a 70 à 80 documents qu'on a recensés, plus les paroles de maires, dont le total fait qu'on dépasse les 500", avait affirmé Philippe Poutou ce vendredi 4 mars.
"Ce n'est pas encore officiel, mais on a arraché cette place", a-t-il ajouté, précisant avoir reçu des parrainages d'élus écologistes ou encore communistes. "On a même la sécurité d'une vingtaine de parrainages en plus", a-t-il avancé
La version imprimée du programme du candidat anticapitaliste "va sortir dans les prochains jours" pour "faire entendre des solutions de rupture", a-t-il encore précisé vendredi 4 mars.
Le budget de campagne atteindra cette année, comme en 2017, "à peu près 800.000 euros", "avec trois meetings par semaine", a indiqué le candidat du NPA, qui revendique "1.200 adhérents".
Par ailleurs, Philippe Poutou a dénoncé "le cynisme et l'arrogance du gouvernement". Comme plusieurs autres candidats, il aimerait voir le désormais président-candidat "débattre avec tous les candidats". "Ça paraît le minimum dans une campagne", a-t-il argué. "Si c'est pour fuir des débats, des confrontations, là il y a quelque chose qui ne va pas", a-t-il lancé.
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