Emmanuel Macron est officiellement
candidat depuis jeudi soir et il commence sa campagne sur le terrain
ce lundi 7 mars. Le candidat-président a
rendez-vous à Poissy dans les Yvelines ce lundi 7 mars à 18h30, dans la commune d'un de ses
amis.
Poissy, ça n'est pas la ville la plus hostile. Emmanuel Macron était arrivé en tête avec près de 30 % des voix au premier
tour en 2017, quasiment 80 % au second. Il y va pour échanger avec les habitants
dans une salle polyvalente. Toute ressemblance avec le grand débat n'est pas fortuite.
200 à 300 personnes pour 2-3 heures de discussion. Emmanuel Macron avait parfois passé plus de 6 heures dans ces grands débats après la crise des gilets jaunes. "On ne restera pas jusqu'à minuit" prévient un de ses proches car il y a "une crise à gérer".
C'est le maire qui a envoyé les invitations : des jeunes, des personnes âgées, des femmes, des hommes, différentes catégories sociales. Le maire le promet : ce ne sont pas des militants, pas que des électeurs d'Emmanuel Macron.
Ils seront libres d'aborder tous les sujets : pouvoir d'achat, sécurité, guerre en Ukraine, éducation, immigration, etc. C'est une campagne pour "écouter les gens, discuter avec eux", justifie l'entourage du président.
Emmanuel Macron qui risque de privilégier ce format plutôt que les débats avec ses rivaux. Des émissions où tous les candidats sont interrogés à tour de rôle c'est oui pour son équipe mais sans confrontation directe entre eux.
La nièce de Marine Le Pen a
officialisé son soutien à l'ancien journaliste au meeting de Toulon hier. "Je crois de nouveau la victoire possible. Je suis absolument convaincu qu'Éric Zemmour est le mieux placé pour gagné l'élection présidentielle", a-t-elle annoncé.
Des propos qui font grincer des
dents au Rassemblement National (RN). "A-t-elle vu les sondages de Zemmour au second tour ?", répliquent en chœur les soutiens de Marine Le Pen. La candidate du RN est en
effet donnée à 45% voire 46%, Éric Zemmour loin derrière en cas de duel avec Emmanuel Macron.
Le RN ne la ménage pas. "Elle
semblait écrasée par le rôle absurde qu'ils lui font jouer - sauver la campagne
de Zemmour - avec des rires nerveux et son jeu de scène autour de son
papier", persifle un proche de Marine Le Pen.
Et Les Républicains (LR) la rebaptise "Marion Maréchal Poutine", après Vladimir Zemmour et Marine Poutine. L'équipe de campagne de Valérie Pécresse se sert beaucoup du placard à archives depuis le début de la guerre en Ukraine en ressortant tous le