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Pierre-Yves Bournazel à Paris le 12 mars 2015.
Crédit : LIONEL BONAVENTURE / AFP
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Renaissance semble finalement plutôt s’orienter vers un soutien à la candidature de Pierre-Yves Bournazel qu’à celle de Rachida Dati pour la course à l’Hôtel de Ville l’an prochain. Membre du parti d’Édouard Philippe (Horizons), il serait "moins clivant" que la maire du VIIe arrondissement. "Nous sommes très alignés avec le projet de Pierre-Yves Bournazel", a déclaré mardi au Monde l'ancien ministre Franck Riester, en charge des élections à Renaissance et proche de Gabriel Attal. Il avait hérité d'une "mission" pour "proposer un choix" au parti d'ici à la fin de l’été.
Pourtant, le ministre délégué Benjamin Haddad et le patron de la fédération parisienne du parti Sylvain Maillard, tous deux élus de la capitale, ont assisté la semaine dernière à l'inauguration du siège de campagne de Rachida Dati, investie cet été par Les Républicains (LR) pour briguer l'Hôtel de Ville.
Mais la candidature de Rachida Dati est loin de faire l’unanimité chez Renaissance. Pour l’ancien ministre Clément Beaune, sa candidature pourrait lui servir de "marchepied", alors qu’elle "ne représente ni nos idées, ni nos valeurs", en demandant un vote interne. Cette figure de l'aile gauche de la macronie a recommandé d'être "ouvert" à une candidature du bloc central auquel appartient Pierre-Yves Bournazel, sans exclure de porter lui-même une candidature.
Il faut dire que les macronistes parisiens n’ont pas aimé l’épisode de la législative partielle à Paris. Rachida Dati s’était présentée contre Michel Barnier. L’ancien Premier ministre a finalement reporté le siège de député après un désistement de la ministre, une fois que LR lui a promis un soutien pour l’Hôtel de Ville. Mais du côté de la macronie, on pense que cet accord a été conclu "sur leur dos", les effaçant d’une circonscription qu’ils tenaient depuis 2017.
Une commission d'investiture doit se réunir prochainement pour arrêter une décision.
Rachida Dati doit être jugée en septembre 2026 pour corruption et trafic d'influence, soupçonnée d'avoir indûment perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 d'une filiale de l'alliance Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG et elle-même eurodéputée. Des charges qu'elle conteste.
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