Municipales à Paris : comment LaREM va-t-elle choisir son candidat ?

Les candidats en Marche à l'élection municipale de Paris en 2020 seront entendus par le parti le 9 juillet prochain. Le choix sera annoncé dans la foulée.

Candidats LaREM aux municipales de Paris en 2020

Crédit : RTL

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Les élections municipales de 2020 sont la prochaine échéance de taille pour les partis politiques. La République en Marche doit désigner son candidat pour tenter de briguer l'Hôtel de Ville. L'ensemble des prétendants seront entendus par la Commission d'investiture du parti (CNI) le 9 juillet prochain. Une décision sera annoncée dans la foulée.

"Les candidats seront auditionnés le 9, pour un verdict a priori le 10", a déclaré à l'Obs Marie Guévenoux, députée de l'Essonne et co-présidente de la Commission d'investiture (CNI) qui s'est réunie mercredi 12 juin. "Ce qui nous importait, c'était de savoir quel était le calendrier le plus judicieux pour entendre de manière équitable tous les candidats, tout en laissant ensuite au candidat retenu suffisamment de temps pour préparer la bataille des municipales", précise-t-elle.

Il sont six à postuler : Benjamin Griveaux, ancien porte-parole de gouvernement, Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d'État chargé du numérique, Cédric Villani, député de l'Essonne, Hugues Renson, député de Paris, Anne Lebreton, ajointe au maire du 4e arrondissement de Paris et Antonio Duarte, candidat écologiste.

Comment le candidat sera-t-il choisi ?

Chacun d'entre eux devra présenter avant le 5 juillet un dossier dans lequel figurera une note de stratégie politique pour les deux tours, une note sur le projet pour Paris et un engagement à soutenir le candidat qui sera désigné. Ils seront à tour de rôle entendus pendant 45 minutes. La probité, la faisabilité du projet, l'implantation locale, la capacité de rassemblement et la connaissance du territoire seront jugées.

En revanche, le débat reste ouvert sur la manière dont le candidat sera désigné. Tous sont en faveur d'une primaire, sauf Benjamin Griveaux, qui la considère comme "une machine à diviser qui enclenche plutôt la défaite qu'une dynamique de victoire". Marie Guévenoux a alors déclaré que le parti n'aurait pas le "temps d'organiser cela sérieusement dans les délais impartis", indiquant par ailleurs que ceux qui s'étaient prêtés à l'exercice lors de la dernière élection présidentielle avaient ensuite été "méchamment battus".

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