Cinq candidats, quatre hommes une femme, rien qu’à La République En Marche. Cela fait beaucoup de monde pour une seule place : celle de candidat à la Mairie de Paris.
Sont candidats : Anne Lebreton, sans doute la moins connue, elle est maire du IVe arrondissement. Mais aussi deux anciens ministres, Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi et deux députés : le mathématicien Cédric Villani et le dernier déclaré, Hugues Renson, également vice-président de l’Assemblée nationale.
S'il y a embouteillage à Paris, personne n’a l’intention de laisser sa place. L’idée d’une primaire pour les départager a été abandonnée face au risque de division. C’est donc une commission d’investiture qui va désigner la ou le vainqueur.
C'est donc le parti qui va choisir le candidat et c'est là que ça pose problème. En effet, le parti est dirigé par Stanislas Guérini, un ami très proche de Benjamin Griveaux. La commission d’investiture compte parmi ses membres le ministre Julien de Normandie, soutien déclaré de Benjamin Griveaux.
Une situation qui provoque la colère des autres postulants qui jugent le jeu tronqué et exigent de la transparence. "On est en train de reproduire le pire de l’ancien monde", peste un candidat qui n’a pas l’intention "d’en rester là".
Les candidats s'écharpent notamment à propos du calendrier. Tous les candidats souhaitent prendre le temps de faire campagne pour se faire connaître. Tous, sauf Benjamin Griveaux qui lui, veut que cette question du candidat soit réglée rapidement, avant l’été. "La vérité, c’est qu’il a peur, il est fébrile", juge l’un de ses concurrents. "Il n’imprime pas. Il est parti trop vite. Ce n’est pas faute de l’avoir mis en garde", concède-t-on à Matignon.
En clair, Benjamin Griveaux n’est plus le candidat évident. Son poste de porte-parole du gouvernement lui conférait une certaine notoriété, qui s’est écroulée depuis son départ, aussi vite que sa cote de popularité. Il suffit de prendre le dernier baromètre Kantar-Onepoint sur la côte d’avenir des personnalités. Il est bon dernier avec 6% seulement. Derrière Florian Philippot, c’est dire la performance, et très très loin derrière Anne Hidalgo.
Une contre-performance qui aiguise les appétits de ses concurrents qui réclament désormais plusieurs débats devants les militants En Marche parisiens, histoire de voir qui est le meilleur.
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