Dimanche 23 mars, les 45 millions d'électeurs français sont appelés aux urnes pour voter pour les municipales. Face à la résurgence des affaires touchant le gouvernement et l'UMP, les instituts de sondage prévoient d'ores et déjà une abstention en haussepar rapport aux dernières élections. Le chiffre de 35%était évoqué peu avant 18 heures.
De fait, le parti socialiste a beaucoup à perdre après son succès de 2008. Ce qui n'empêche pas de rêver d'une prise de choix (Marseille) rue de Solferino. De son côté, l'UMP va chercher à rééquilibrer les débats, entretenant l'espoir d'une vague bleue à la faveur d'un vote sanction contre le gouvernement. Enfin le FN pourrait jouer les arbitres au second tour, puisqu'on table aujourd'hui sur près de 200 triangulaires.
Lors des dernières élections municipales en 2008, l'abstention était de 33% . Un chiffre qu'il faudrait revoir à la hausse ce dimanche, selon les institut de sondage qui misent sur une abstention comprise entre 37% et 41%.
Un score à prendre avec des pincettes, même si certains signes sont révélateurs. Le nombre de procuration, par exemple a chuté, il est dix fois moins important dans certaines villes. Et puis, finis le panachage et le raturage dans les communes qui comptent entre 1.000 habitants et 3000 habitants. Les électeurs avaient l'habitude de créer leur propre liste.
Celui qui a le plus à perdre c'est celui qui possède le plus, en l'occurrence les socialistes, qui dirigent 54% des villes de plus de 10.000 habitants. En 2008 ils ont conquis 30 villes de plus de 30.000 habitants, donc l'objectif c'est de perdre le moins possible, tout en gardant un certain nombre de villes symboliques : Paris, Lille Lyon.
Marseille est très convoitée, mais l'UMP compte bien la conserver. Objectif rééquilibrage à l'UMP. L'UMP convoite Strasbourg, Tououse, Anger, Saint-Etienne, ou Reims.
Malgré une campagne marquée par les débordementsde la part de certains de ses candidats, le parti de Marine Le Pen présente 597 listes. Selon les estimations, il devrait y avoir près de 200 triangulaires contre 12 en 2008. Et encore les candidats frontistes s'étaient maintenus de justesse au second tour.
Le Front national veut placer au moins 1.000 conseillers municipaux. C'est beaucoup, mais pas inédit. C'était déjà le cas lors des élections de 1995.
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