Marine Le Pen a estimé, ce mercredi 4 mars, que l'afflux de migrants à la frontière gréco-turque, après l'ouverture par la Turquie de ses frontières, était une "tentative d'invasion". La présidente du Rassemblement National (RN) a également loué la "leçon de résistance et de patriotisme" des Grecs qui "se défend(ent) en protégeant seuls leurs frontières".
Marine Le Pen dénonce "une Europe molle et asservie qui ne dit rien", dans une vidéo postée sur son compte Twitter, alors que de nouveaux heurts ont éclaté entre réfugiés et policiers à la frontière grecque, ce mercredi 4 mars. Face à cette nouvelle vague migratoire, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui s'est dite "aux côtés" de la Grèce, a promis à Athènes "700 millions d'euros", dont la moitié immédiatement.
Pour Marine Le Pen, "l'Europe doit se rendre à l'évidence et prendre conscience qu'elle vit une tentative d'invasion", un terme "pas trop fort" selon elle "lorsqu'un pays masse des milliers d'hommes à une frontière et leurs commande d'y entrer en force".
Le Rassemblement national est, lui, "aux côtés des Grecs (...) qui se défend(ent) en protégeant seuls leurs frontières" et "défendent les nôtres en luttant physiquement avec courage contre une submersion", a poursuivi Marine Le Pen.
Dans sa vidéo, Marine Le Pen a appelé à "sortir du commandement intégré de l'Otan et de la logique de ces alliances dangereuses", à "suspendre Schengen qui organise l'ouverture à tout-va de nos frontières" et à "déclarer un moratoire immédiat sur l'immigration" en France.
À droite, le président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale Damien Abad a dénoncé sur BFMTV la "politique de chantage ignoble de Erdogan qui se fait sur le dos des migrants et de l'Union européenne", et appelé Emmanuel Macron à demander l'organisation d'un Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement.
Il a jugé que la situation était "une honte pour l'Europe qui n'a pas été capable de mettre en oeuvre une politique commune d'asile, d'immigration et de contrôle aux frontières". De l'autre côté de l'échiquier politique, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a dénoncé "l'accord honteux" signé par l'UE qui donnait "la responsabilité de contenir les migrations à Erdogan", et appelé la communauté internationale à saisir rapidement le Conseil de sécurité de l'ONU pour une paix immédiate en Syrie.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté affirmé mercredi qu'une résolution de la crise migratoire passait par un soutien européen à Ankara en Syrie.
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