À 16 heures ce lundi 20 mars, les députés vont se réunir à l'Assemblée pour discuter deux motions de censure. La première, transpartisane, déposée par le groupe centriste Liot, et soutenue par la gauche. Et la seconde, déposée par le Rassemblement national.
Pour qu'une motion de censure soit adoptée, elle doit réunir la majorité absolue, plus une voix, soit 287 voix. Si c'est le cas, le gouvernement tombe, le texte est rejeté et la Première ministre doit remettre sa démission au chef de l'État.
Seulement, il est très improbable que la motion transpartisane soit votée. Pour être adoptée, celle-ci doit recueillir les voix de toute la gauche, du RN et de la moitié du groupe des Républicains. Or, le compte n'y est pas.
La direction de LR ne veut pas la voter pour ne "pas ajouter du chaos au chaos", selon les mots d'Éric Ciotti. Et même parmi les députés qui étaient contre la réforme des retraites, certains ne veulent pas voter la motion. Seule une poignée de députés LR - entre quatre et dix - devraient franchir le pas.
Manifestation - Dans la rue, la colère ne retombe pas. Des centaines de personnes se sont réunies dans le quartier du centre commercial Les Halles, à Paris, dimanche 19 mars au soir. 17 personnes ont été interpellées.
Baccalauréat - Après le passage en force du gouvernement, les mouvements de grève se multiplient et pourraient perturber les premières épreuves du baccalauréat - les épreuves de spécialité -, qui se déroulent cet après-midi.
Crise bancaire