Les infos de 6h - Nouvelle-Calédonie : "J'ai peur et en même temps je suis en colère", confie Antoine Kombouaré

L'entraîneur du FC Nantes, d'origine Kanak, s'est exprimé vendredi 17 mai sur les violences qui secouent la Nouvelle-Calédonie à la suite d'une réforme électorale contestée par les indépendantistes.

Antoine Kombouaré à La Chapelle-sur-Erdre le 1er juillet 2022.

Crédit : Sebastien SALOM-GOMIS / AFP

Le journal RTL de 6h du 18 mai 2024

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"Je suis triste de ce qui se passe là-bas". L'entraineur du FC Nantes, Antoine Kombouaré, a été questionné vendredi 17 mai en conférence de presse sur la situation insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie, l'île où il est né et où il a grandi avant de rejoindre le centre de formation des Canaries à l'adolescence.

L'archipel français se situe en état d'urgence (l'île est placée sous un régime d'exception depuis le 16 mai et pendant une durée de douze jours) sur fond de crise politique. Les indépendantistes contestent une réforme électorale. Le bilan, après plusieurs nuits d'embrasement, est lourd : cinq morts, dont deux gendarmes. Du jamais-vu depuis les années 1980 (la situation est plus calme ce samedi matin). "J'ai peur et en même temps je suis en colère", confie Antoine Kombouaré.

"Ce que l'on voit aujourd'hui, ce n'est pas beau. Des gens souffrent. Y a beaucoup trop de morts. Je n'aime pas l'image que je vois aujourd'hui de mon pays", poursuit le natif de Nouméa. Sa famille habite toujours en Nouvelle-Calédonie. Le coach de 60 ans conserve le contact avec elle malgré les neuf heures de décalage horaire. Et de conclure : "D'en arriver là, ce n'est pas normal. On n'a pas fait ce qu'il fallait pour éviter tout cela."

À écouter également dans le journal

Météo - En raison d'un risque de "crue exceptionnelle" des rivières Nieds, la Moselle a été placée en vigilance rouge crues aux premières heures de ce samedi 18 mai par Météo France.

Faits divers - À Rouen, un homme a tenté d'incendier une synagogue avant de s'en prendre à des policiers et des pompiers sur place, vendredi 17 mai, avant d'être abattu. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, salue le travail des agents.

Société - Les syndicats des surveillants pénitentiaires ont appelé, dans la soirée du vendredi 17 mai, à lever le mouvement de blocage des prisons entamé après l'attaque mortelle d'un fourgon de transfert de détenus, mardi 14 mai, dans l'Eure.

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