Les infos de 6h - Le monde du cinéma se déchire autour de l'affaire Depardieu
L'affaire Gérard Depardieu divise profondément le cinéma français et montre un fossé entre les différentes générations d'acteurs.
Les associations féministes dénoncent un crachat au visage des victimes. 24 heures après sa parution, la tribune de soutien à Gérard Depardieu n'en finit plus de faire réagir. 56 artistes ont signé hier dans Le Figaro une tribune pour dénoncer un "lynchage" de l'acteur Gérard Depardieu.
Ce dernier est embourbé dans une polémique depuis la diffusion début décembre d'un documentaire de Complément d'Enquête, où l'on voit l'acteur multiplier les commentaires obscènes envers des femmes, y compris une fillette. Il est aussi mis en examen pour viol depuis 2020.
Contacté par RTL, l'acteur qui fête, ce mercredi 27 décembre, ses 75 ans, salue le "courage" des signataires, comme Pierre Richard, Nathalie Baye ou encore Gérard Darmon. L'affaire divise profondément le cinéma français. Il y a tout d'abord eu des réactions de soutien comme celle de Carole Bouquet ou de Josée Dayan, qui se sont exprimées ces derniers jours.
Puis il y a eu Fanny Ardant, dans RTL Bonsoir la semaine dernière : "la justice ne s'exprime plus ? seulement la voix populaire ?", s'est insurgée l'actrice. "Ce qu'il se passe avec Gérard, c'est une mise à mort".
Mais le cinéma français n'est pas unanime. Quelques voix ont détonné : ce week-end sur RTL, Lambert Wilson était interrogé à ce sujet. "Il m'est apparu comme quelqu'un d'affaibli mentalement, c'est-à-dire qu'il ne parle que de ça, de façon obsessionnelle et comme un tic", critique-t-il.
Puis il y a ceux qui ont refusé de signer la tribune. La moyenne d'âge des signataires est de 70 ans. Son auteur l'a avoué : il a contacté de jeunes acteurs, mais aucun n'a répondu. La relève du cinéma français ne défend pas Gérard Depardieu. Une division sur cette affaire qui ressemble, aujourd'hui plus que jamais, a un gap générationnel sur la question des violences sexistes et sexuelles.
À écouter également dans ce journal
Famille tuée à Meaux - Un père de famille de 33 ans est toujours en garde à vue ce matin. Sa femme et leurs quatre enfants ont été retrouvés morts lundi soir dans leur appartement. RTL fait le point sur les troubles psychiatriques de l'homme, qui étaient connus. Etaient-ils suffisamment suivis ?
Secours populaire cambriolé - Élan de solidarité à Échirolles (Isère), où un entrepôt du Secours populaire a été pillé et saccagé. Le Conseil départemental et la Région ont débloqué 100.000 euros d'aide.
Adoption d'animaux - Venez adopter des chiens et des chats : c'est l'appel que lance la SPA sur les antennes de RTL. Ses refuges sont surchargés car les abandons ne cessent d'augmenter.
