Emmanuel Macron a envoyé, mercredi, une lettre aux Français. Il s'exprime pour la première fois, trois jours seulement après les élections législatives. Pour lui, "personne n'a gagné" et il appelle à une large coalition républicaine, sans le Rassemblement national et sans La France insoumise. Avec cette lettre, qui sera publiée dans les quotidiens régionaux, il souhaite temporiser.
Il fait comprendre qu'il ne veut pas se laisser imposer son casting, que ce soit par les barons des Républicains, qui appellent à la nomination d'un Premier ministre de leur rang ; ni par le Nouveau Front populaire. "Personne n'a de majorité suffisante", assure-t-il. Alors la nouvelle majorité "sera forcément plurielle".
"La balle est dans le camp des chefs de partis", résume un stratège macroniste, qui rêve d'une grande réunion façon conclave. Sauf qu'à l'heure actuelle, aucune des forces évoquées ne semble vouloir rejoindre la moindre coalition. "Le président laisse le temps au temps", insiste son entourage, espérant réussir ce qui, depuis deux ans, est un échec.
Mais la Constitution est claire : seul lui a le pouvoir de nommer un Premier ministre, et sans délai imposé. En attendant, Gabriel Attal est toujours à Matignon pour assurer l'intérim qui risque de durer au moins jusqu'à la fin de la semaine prochaine.
Une situation qui agace la gauche, vainqueur des législatives. Le Nouveau Front populaire continue de réclamer Matignon. Jean-Luc Mélenchon appelle le président à "s'incliner face aux résultats".
Même son de cloche du côté d'Éric Coquerel, ancien président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. "C'est un coup de force qui fait beaucoup de mal s'il va jusqu'au bout. Vous ne pouvez pas nommer un Premier ministre issu du camp qui a perdu. Les Français ne peuvent pas comprendre", assure-t-il. Pour lui, Emmanuel Macron doit se tourner vers "le camp qui est en tête" pour "respecter le choix des Français". "Cela ne peut pas être un gouvernement de macronistes, comme si rien ne s'était passé", développe Éric Coquerel.
De son côté, Marine Le Pen dénonce un "cirque indigne". Le président des Républicains à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, ferme la porte : "Nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales". En revanche, il propose un "pacte législatif pour la revalorisation de la France qui travaille".
Mohamed Amra - C'était le 14 mai dernier. Une attaque spectaculaire et cinglante pour libérer Mohamed Amra, un détenu. Deux agents sont tués. Deux mois plus tard, il est toujours introuvable. La police judiciaire lance donc un appel à témoins afin d'identifier les voitures utilisées pour cette attaque. Le père de l'un des deux agents espère que cet appel permettra de relancer l'enquête. "Ce que je souhaite, c'est que ces personnes-là soient interpellées et jugées", assure Dominique Garcia, sur RTL.
Le panier RTL - Le prix du panier RTL baisse de 25 centimes, en juillet, soit une baisse de 0,78 % par rapport au mois dernier. L'huile, les steaks hachés et les sodas sont en baisse. Si le prix des pâtes baisse également, il existe une inquiétude : la production de blé passe sous la barre des 30 millions de tonnes cette année, en recul de 30 % par rapport à l'année dernière. La faute à la météo : trop de pluie, pas assez de soleil pour nos champs.
Euro 2024 - L'Angleterre est venue à bout des Pays-Bas en demi-finale de l'Euro, 2-1, ce mercredi et rejoint l'Espagne en finale. C'est la deuxième finale consécutive des Anglais, après celle perdue, en 2021, contre l'Italie.
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