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Législatives : Les Républicains ont-ils encore un rôle à jouer ?
Si pour Bruno Retailleau, "la marque LR est morte", d'autres membres du parti y croient encore.
Siège du parti Les Républicains (illustration)
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
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Les réunions se multiplient à l'Assemblée pour tenter d'y voir un peu plus clair après le résultat des élections législatives. Les nouveaux députés du camp présidentiel ont fait leur rentrée autour de Gabriel Attal, toujours Premier ministre. Les écologistes ont eux fait leur rentrée tous ensemble au palais Bourbon alors que la gauche, arrivée en tête dimanche 7 juillet, réfléchit donc à un nom de Premier ministre à proposer.
Mais que se passe-t-il chez Les Républicains ? Quelle est leur stratégie ? "La marque LR est morte", selon Bruno Retailleau, président du groupe au Sénat. Pourtant, malgré la rupture avec Éric Ciotti, le parti n'a perdu que quinze sièges.
Les députés de droite sont scrutés de près ce mardi 9 juillet. Certains ont déjà quitté LR, comme Aurélien Pradié qui ne mâche pas ses mots au micro de RTL : "Si vous entendez un seul député aujourd'hui vous dire qu'il veut un groupe LR, il faut que vous l'ameniez parce que ce sera une curiosité. Même les plus historiques ne veulent plus de la marque LR".
Des députés y croient pourtant encore, comme Fabien Di Filippo, député de la Moselle. "Les élus y sont très bien implantés. Emmanuel Macron est largement démonétisé et l'extrême gauche et l'extrême droite agissent comme des épouvantails", selon lui. "Si on se débrouille bien, l'alternative de demain c'est sans doute nous".
Peu importe la taille du clan LR, Michelle Tabarot, ancienne vice-présidente du groupe, entend bien faire peser les idées de droite dans les jours à venir. Quitte à travailler avec le centre-droit. Ces questions existentielles devront être tranchées. Toutes les options sont sur la table, y compris un changement de nom.
