Le chef de l'État continue d'occuper le terrain, afin de faire oublier la réforme des retraites. Septième déplacement en quinze jours, Emmanuel Macron est ce vendredi 12 mai à Dunkerque, ville du Nord que l'Élysée présente comme le symbole de sa politique de réindustrialisation.
Le groupe taiwanais ProLogium va y installer sa première usine de batteries électriques. À cela s'ajoutent les investissements du Chinois XTC et du Français Orano. Ces implantations représente 1 milliard et demi d'euros d'investissement et surtout du travail, avec la création de 1.700 emplois dans un site également lié aux batteries.
Des bonnes nouvelles pour la région, qu'Emmanuel Macron a tenu à officialiser lors de sa visite dans l'usine Aluminium Dunkerque. Dans cette fonderie dunkerquoise, au milieu des travailleurs nordistes, le président a dit vouloir "remettre le turbo".
Après quelques mois difficiles, 4.700 emplois ont été créés, rien qu'avec ses deux usines de batteries électriques. Le chef de l'État fait donc de ce territoire une référence pour sa stratégie industrielle et ses réformes : "Cette stratégie est simple : c'est la compétitivité, l'innovation, les territoires et l'Europe", a déclaré le président devant les salariés présents.
"La compétitivité, c'est au fond toutes les réformes qui ne sont pas très populaires, mais il faut les faire", a-t-il précisé. Ces dernières années, la région du Nord a souvent été considérée en perte de vitesse industrielle, comme le rappelle un travailleur de la fonderie.
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