C'était le (premier) grand soir. Lundi soir, huit candidats étaient réunis sur le plateau de TF1. Il n'y a pas eu de débat entre eux, car Emmanuel Macron est contre.
Voilà ce qu'en dit un ami d'Emmanuel Macron : c'était "un palliatif utile à un méga débat impossible". Le président refusant de descendre dans l'arène, ses adversaires n'ont eu d'autre choix que d'attaquer son bilan sans l'avoir face à eux, tout en développant leurs propres propositions.
Petit soulagement d'ailleurs chez les rivaux du Chef de l'État : il a été possible de ne pas parler que de la guerre et de ses conséquences économiques et sociales, mais aussi retraites et impôts. Car de fait, il y avait une interview de président aux manettes, au milieu de sept candidats qui essayent de se faire entendre dans cette campagne particulière.
C'est l'école des fans dans chaque camp, entre distribution de bons et mauvais points pour les autres : "Macron n'a pas d'idée nouvelle, il ne fait que des réponses longues, on comprend pourquoi il ne veut pas de débat" torpille un proche de Valérie Pécresse. La candidate LR considérée comme "inaudible" et "mauvaise" par les soutiens d'Éric Zemmour.
Les proches de l'ancien journaliste qui ont un point commun avec l'entourage de Marine Le Pen : ils saluent la prestation de... Jean-Luc Mélenchon ! Mais "dommage pour lui, Roussel a été très bon aussi" complète un lieutenant de la candidate RN. Prochain round de non-débat sur BFM le mercredi 23 mars prochain.
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