INVITÉ RTL - Municipales à Paris : Olivier Faure se range derrière Emmanuel Grégoire mais appelle à l'union de la gauche
Olivier Faure est l'invité du Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat ce dimanche 1er décembre. Le Premier secrétaire du Parti socialiste s'est exprimé sur les prochaines élections municipales à Paris, où la gauche devra faire front commun pour tenter de conserver la municipalité.
À un peu plus d'un an des prochaines élections municipales, la course est déjà ouverte à Paris, après la décision d'Anne Hidalgo de ne pas se présenter pour un troisième mandat. Si l'actuelle maire de la capitale a désigné son favori pour prendre sa suite, en la personne de Rémi Féraud, sénateur socialiste de Paris, un autre candidat remporte les faveurs d'Olivier Faure.
"Emmanuel Grégoire est un homme qui a su, jusqu'ici, être un homme de dialogue et qui a été aussi un excellent premier adjoint", a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste au Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, ce dimanche 1er décembre.
Pour désigner son favori, Olivier Faure est revenu sur un lapsus d'Anne Hidalgo, qui avait cité son ex-premier adjoint PS avec qui elle est en froid alors qu'elle voulait parler de Rémi Féraud. "Parfois, les lapsus sont révélateurs, et celui-là l'était particulièrement je pense", a ironisé le patron du PS.
Pour expliquer pourquoi sa préférence se portait sur Emmanuel Grégoire, Olivier Faure a alors cité le bilan de l'ancien premier adjoint. Il a été "celui qui a été l'organisateur du plan local d'urbanisme, celui qui a permis d'engager la transition énergétique et qui a une connaissance parfaite des dossiers", énumère-t-il. Il a également "montré sa capacité [...] à concilier les contraires, à faire avancer la gauche ensemble. Et moi, je souhaite quelqu'un qui permette le rassemblement."
"Une élection très compliquée"
Le premier secrétaire du PS, qui se positionne pour "l'union la plus large et le plus vite possible", regrette que les divisions aient éclaté au sein de la mairie de Paris. "Je ne sais pas pourquoi elle ne l'a [Emmanuel Grégoire] pas choisi. Elle l'avait choisi comme premier adjoint, c'était quand même la preuve d'un intérêt pour la personne. Et je regrette qu'il y ait eu des désaccords qui ont dû s'afficher à un moment ou à un autre".
Il met, en revanche, toute sa confiance en Rémi Féraud pour être "parfaitement loyal". "Je sais que Rémi Féraud sera capable d'engager la campagne sous les auspices d'Emmanuel Grégoire sans aucune difficulté", assure-t-il.
Si l'avenir de la gauche à Paris est encore flou, Olivier Faure est sûr d'une chose : la gauche va devoir faire bloc commun pour espérer conserver la mairie de Paris. "Je vois dans les sondages, je vois bien que c'est une élection qui est très compliquée", avance-t-il. "On sait que les élections se jouent souvent au premier tour et que c'est la dynamique créée qui permet ensuite la victoire". Le message est passé.
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