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"C'est le cas d'Emmanuel Grégoire" : le lapsus d'Anne Hidalgo à propos des élections municipales à Paris

En voulant soutenir le candidat Rémi Féraud, la maire socialiste de Paris a prononcé le nom de son concurrent aux élections municipales.

Anne Hidalgo, maire de Paris
Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP
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Marie-Pierre Haddad
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Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas candidate pour un troisième mandat à Paris, qu'Anne Hidalgo n'est pas en campagne. Ce jeudi 28 novembre, elle a accompagné Rémi Féraud en déplacement dans le XXe arrondissement de la capitale. Candidat aux élections municipales à Paris, ce dernier a été désigné par Anne Hidalgo comme son successeur. 

Une décision qui s'est faite au détriment d'Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint à la mairie de Paris de 2018 à 2024 et donc numéro 2 de l'actuelle maire socialiste pendant six ans. Voulant marquer sa confiance envers celui qui a été son directeur de campagne, Anne Hidalgo a offert une écharpe à Rémi Féraud qui était son "totem de la campagne de 2020". "Je l'ai gardée précieusement. Je te la remets et dans très, très longtemps, quand tu seras passé par la carte maire de Paris et je ferai tout pour ça, tu la remettras peut-être aussi dans ce geste de transmission", a-t-elle expliqué. 

"On ne peut gagner que si on pense le temps long. Que si on est dans une forme de fraternité, que si on accepte que chacun a une place et tout le monde doit avoir une place. Mais à certains moments, il y en a qui peuvent plus rassembler que d'autres. C'est le cas d'Emmanuel Grégoire", a-t-elle déclaré. Avant de se reprendre "euh, c'est le cas de Rémi Féraud". Anne Hidalgo a réagi ensuite avec humour en ajoutant : "Comme quoi, on l'aime bien quand même", a ajouté la première édile.

Même si l'humour a permis de faire passer cette séquence, elle couve le début d'une guerre fratricide à gauche. Invité de RTL le 27 février, Emmanuel Grégoire a déclaré : "À l'évidence, elle (Hidalgo) ne me soutient pas, je l'ai regretté et je suis passé à autre chose". "Rémi Féraud est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. C'est un compagnon de route d'engagement militant de presque 20 ans. Ce n'est pas parce qu'il candidate contre moi que je lui retire 20 ans d'affection, a-t-il ajouté. "Je regrette son choix, je regrette qu'il soit 'l'instrument d'une vengeance', clairement, je l'identifie comme ça, d'Anne Hidalgo. Mais ce n'est pas grave".

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