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Le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, le 10 septembre 2018 à Paris
Crédit : AFP / ERIC PIERMONT
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"Je ne suis pas dans la théorie du complot, mais je ne suis pas naïf". François de Rugy réplique à ses détracteurs, lors d'une interview dans l'édition du 14 juillet donnée au JDD. Ses détracteurs ? "Tout un tas de gens qui se vengent", selon le ministre de la Transition écologique. Il dit avoir le plein soutien du président de la République qui lui aurait glissé des mots d'encouragement pendant le Conseil des ministres du 10 juillet.
D'abord, ce sont ses collègues et anciens-collègues du gouvernement : Benjamin Griveaux et Gabriel Attal. Le candidat aux municipales de Paris investi par La REM a été le premier à décocher des flèches contre le ministre de l'Ecologie qui a donné "une image terrible" alors que l'exécutif "demande des efforts". "Il faut qu'on soit exemplaire à tous les étages", expliquait l'ancien porte-parole du gouvernement le 12 juillet.
Gabriel Attal, qui a réaffirmé son soutien à François de Rugy ce 14 juillet était plus critique à son égard le 12 juillet lorsqu'il déclarait "ça fout un peu les boules de se dire que ça alimente l'idée que tous les politiques se gavent aux frais du contribuable, alors que ce n'est pas le cas".
Quant aux députés qui ont critiqué le train de vie de leur ancien Président, ils sont "individualistes" car "la classe politique est très concurrentielle". Si les critiques à l'égard sont si prolixes, c'est parce que "je suis là pour agir, pour transformer". L'ancien Président de l'Assemblée nationale "espère que ce sera fini fin juillet" car "personne n'a envie de laisser traîner ça", en référence à l'affaire Benalla qui a agité l'opinion pendant plusieurs mois.
"Je ne veux pas donner satisfaction à ceux qui veulent faire rouler des têtes dans le caniveau. Le fantasme de Mediapart, c'est le fantasme des coupeurs de tête. L'histoire est encore plus crédible quand la personne visée s'appelle de Rugy", analyse le ministre au JDD en appuyant la particule de son nom. Alors qu'on lui reproche des dîners fastueux à l'Assemblée, d'avoir équipé l'Assemblée d'objets luxueux, des travaux dans son appartement de fonction au ministère, le ministre dit n'avoir "rien fait qui soit en dehors des clous".
Selon lui "en France, le modèle n'est pas la barre chocolatée de la ministre suédoise", en référence à "l'affaire Toblerone", fin 1995 où la numéro 2 du gouvernement a dû démissionner pour avoir réglé une barre chocolatée avec sa carte de crédit de fonction, même si elle a remboursé immédiatement la somme.
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