Présidentielle 2022 : EELV veut trouver un "pacte de non-concurrence" avec LFI

Le maire de Béziers Robert Ménard, proche de Marine Le Pen, votera bien le 24 avril en faveur de la candidate RN à la présidentielle malgré ses "désaccords", et ne s'exprimera plus d'ici au second tour, a-t-il indiqué à l'AFP, confirmant une information du Monde.

"J'ai des désaccords avec Marine Le Pen que n'ai jamais cachés. Je n'entends plus les répéter à chaque intervention médiatique. J'ai donc décidé de ne plus prendre la parole jusqu'au 2e tour", a-t-il déclaré.

"Ce n'est pas pour autant un ralliement à Emmanuel Macron. Je voterai pour Marine Le Pen" le 24 avril, a ajouté l'ancien président de Reporters sans frontières. Il est en accord avec le président candidat sur les sujets de la vaccination contre le Covid et de la politique internationale, pas sur l'immigration et la sécurité.

"Des forces malveillantes s'expriment aujourd'hui ouvertement et appellent au bannissement des musulmans. Comment réagir face à cette malveillance qui se banalise et s'installe dans les esprits ? Par le vote et dans la continuité de la République." est-il écrit. "Empêchons l'irrémédiable. Que l'on ne s'y trompe pas : l'abstention et le vote blanc renforceront l'extrême-droite. Halte aux tergiversations. Halte à la désinformation. Votons Emmanuel Macron" peut-on lire dans le communiqué de la Fédération de la grande mosquée de Paris.

Guillaume Canet, Jeanne Balibar, Charlotte Gainsbourg ou encore Marc Lévy: près de 500 artistes et écrivains ont affirmé vendredi qu'ils allaient voter "sans aucune hésitation" Emmanuel Macron, dénonçant le programme de "la xénophobie et du repli sur soi" de Marine Le Pen, dans une tribune publiée par Le Parisien. 

La radio Europe 1 a reçu vendredi un avertissement du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom (ex-CSA), pour n'avoir pas respecté l'égalité des temps de parole entre candidats avant le premier tour de l'élection présidentielle. 

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Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, Benoit Hamon, appelle à voter pour Emmanuel Macron : "je n'aurais pas d'hésitation. Si vous pensez que ce vote ne changera rien à votre vie, dites-vous que ce vote ne sera pas indifférent pour des millions de personnes, des étrangers, des Français qui (...) ont une tête d'étrangers (...) et pour qui le résultat de cette élection peut faire basculer leur vie dans le cauchemar le 25 avril au matin", estime-t-il. 
"Si vous ne voulez pas utiliser le vote Macron pour vous, utilisez-le pour eux." a-t-il déclaré. 

Alors que le traditionnel débat d'entre-deux-tours est prévu le 20 avril prochain, des associations écologistes appellent depuis ce jeudi à préparer "au moins 20% des questions" sur le thème de l'écologie. Ces dernières faisant référence au dernier rapport du Giec assurant qu'il reste 3 ans à l'humanité pour inverser le bouleversement climatique actuellement sur les rails.

Alors que LFI a écrit à EELV, au PCF et au NPA pour leur proposer de former une coalition pour les législatives, dont la base serait "un programme commun partagé" établi "à partir de" celui de Jean-Luc Mélenchon, EELV a proposé de son côté "une nouvelle démarche", a expliqué Julien Bayou.  

EELV a indiqué vouloir trouver un accord avec LFI pour les législatives, avec "a minima un pacte de non concurrence, de non-agression" qui pourrait éventuellement déboucher sur "un socle commun de propositions sur l'environnement, la justice sociale, la démocratie", tel que l'a déclaré le secrétaire national du parti Julien Bayou, comme le rappelle l'AFP d'après  les informations du JDD.

Il a souligné que le parti de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en tête de la gauche à la présidentielle, avait "une grande responsabilité" pour construire "un axe de résistance et d'alternance" au sein de l'Assemblée. 

Sur la répartition des investitures, il plaide pour "une proportionnelle, pondérée, lissée", qui tiendra compte du résultat de la présidentielle, mais aussi "des scrutins intermédiaires", comme les européennes ou les régionales, où les écologistes avaient fait de bons scores. 

"Parce que j'aime la France de tous les horizons, de toutes les couleurs et de tous les milieux, parce que j'enseigne la tolérance à mon fils tous les jours, parce que je veux que mes enfants grandissent dans une France apaisée, le 24 avril je vote Emmanuel Macron", a-t-elle écrit sur son compte Twitter. 

Après l'échec de son candidat Yannick Jadot à obtenir 5% des suffrages au premier tour, se privant ainsi du remboursement des frais de campagne par l'État, EELV a récolté plus de 1,2 million d'euros de dons en une semaine, a annoncé le secrétaire national du parti Julien Bayou vendredi.

À l'occasion d'un déplacement dans le Vaucluse vendredi, la candidate du Rassemblement national a assuré que le monde de la culture n'avait "pas de raison de s'inquiéter" si elle était élue. Elle souhaite notamment maintenir le régime spécifique d'assurance chômage des intermittents. "C'est un régime qui coûte cher, c'est vrai, mais c'est un choix, parce que sans ce régime-là, il n'y a plus d'offre culturelle possible , il n'y a plus de création culturelle possible", a-t-elle précisé.

Carlos Tavares, directeur général Stellantis, devrait toucher 19 millions d'euros de salaire pour l'année 2021. Un montant "choquant et excessif", selon le président-candidat. De son côté, Marine Le Pen, "choquée" , estime qu'il faudrait "faire entrer les salariés comme actionnaires".

Alors que son gouvernement et sa majorité a rejeté cette évolution à plusieurs reprises, le président-candidat a promis vendredi de "bouger" sur l'individualisation de l'allocation adulte handicapés, c'est-à-dire son calcul sans tenir compte des revenus du conjoint.

"On doit bouger sur ce point", a-t-il déclaré sur Franceinfo en répondant à une jeune femme handicapée qui expliquait qu'elle allait perdre son allocation en se mariant et ainsi son indépendance financière.

La candidate du Rassemblement national a jugé "très inquiétant" le blocage des universités par des étudiants souhaitant faire entendre leur voix dans l'entre-deux tours de l'élection, notamment Sciences Po. "Nous sommes un pays qui a la chance immense d'avoir un système démocratique, je trouve que ces petits jeunes devraient respecter cette démocratie", a-t-elle affirmé, jugeant cette action "profondément antidémocratique".

Après avoir été qualifié de "trop brutal" par Marine Le Pen, Emmanuel Macron lui a répondu ce vendredi. "Quand on lit le projet du RN, je n'ai pas le sentiment que ce soit l'incarnation de la douceur", a estimé le président-candidat sur Franceinfo.

Il est "le grand oublié permanent des réformes", alors qu'il concerne "un tiers de nos lycéens". Le président-candidat veut "faire une grande réforme du lycée pro, en orientant les filières en fonction des besoins de la Nation" et en rémunérant le stage, "là où aujourd'hui il est gratuit".

Invoquant la Constitution, Marine Le Pen a indiqué qu'un referendum sur la peine de mort était impossible. "On ne peut pas, c'est anticonstitutionnel", a-t-elle expliqué, réaffirmant également son opposition à cette mesure.
Plus tôt, la candidate a par ailleurs indiqué qu'il n'y aura "pas de remise en cause de la Constitution", mais "une révision constitutionnelle soumise par referendum", comprenant notamment la priorité nationale.

Interrogée sur le port du voile, la candidate du Rassemblement nationale a évoqué le signe d'une "idéologie identitaire" dont l'interdiction n'est pas une "urgence", mais est "essentielle". Avec cette mesure, Marine Le Pen souhaite lutter en faveur "de nos principes fondamentaux".

Le président-candidat a annoncé ce vendredi sur Franceinfo la création d'un fichier recensant les personnes soupçonnées de violences sexuelles ou de violences faites aux femmes. "Des mains courantes, des dépôts de plainte qui n'ont pas abouti sur une condamnation" suffiront pour y apparaître, a-t-il précisé.

Invitée d'Apolline de Malherbe sur BFMTV ce vendredi, Marine Le Pen s'est exprimée sur la guerre en Ukraine. "Je ne parlerais pas de génocide, mais il est sûr qu'il s'agit de crime de guerre", a affirmé la candidate du Rassemblement national, qui "souhaite une enquête de l'ONU".

Le Parti socialiste, les Républicains ou encore les Verts n'ont pas dépassé les 5% au premier tour de l'élection. Ils ne pourront donc pas obtenir de remboursement par l'État et font alors appel aux donateurs.

Jean Lassalle, par exemple, a envoyé un chèque de 10 euros pour les campagnes d'Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Valérie Pécresse. Un montant plus généreux que certains députés LR à l'égard de leur propre candidate.

Présidentielle 2022 : qui va aider les candidats à rembourser leurs frais de campagne ?

Dans un entretien accordé à l'AFP, l'épouse du président-candidat s'est dit "prête" à rester cinq ans de plus à l'Élysée en cas de victoire le 24 avril, malgré les contraintes. "Ce n'est pas l'enfer", a ajouté Brigitte Macron qui tire également un bilan positif de ces cinq années, durant lesquelles elle a "réussi à agir" pour des causes qui lui tiennent à cœur, comme l'enfance, le handicap ou encore les hôpitaux.

"On ne peut pas accepter que les retraites baissent", a expliqué François Bayrou ce vendredi sur RTL. Selon lui, il est "évident qu'il faut équilibrer mais il faut le faire de manière progressive", ajoutant trouver "légitime que le futur gouvernement et le futur Parlement prennent en main" ce dossier.

Invité de RTL ce vendredi, François Bayrou a indiqué ne pas connaître "un seul pays dans le monde, ni dans l'Histoire, dans lequel les solutions ou politiques extrémistes ont apporté du bonheur ou du bien-être". 

Mercredi 20 avril se tiendra le traditionnel débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, animé par les journalistes Gilles Bouleau et Léa Salamé. 64% des Français ont l'intention de le suivre, selon un sondage mené par RTL.

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Présidentielle 2022 : 64% des Français comptent suivre le débat d'entre-deux tours, selon notre sondage

L'ancien président socialiste a appelé les électeurs à voter pour Emmanuel Macron au second tour. "L'essentiel, c'est la France et sa cohésion" et "son avenir européen", a-t-il déclaré au 20h de TF1, alors que la candidate du RN Marine Le Pen "remettrait en cause nos principes" et "nos valeurs".

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Présidentielle 2022 : François Hollande "appelle les Français à voter pour Emmanuel Macron"

Si le second tour avait lieu dimanche prochain, Emmanuel Macron l’emporterait avec 54% des suffrages, contre 46% pour Marine Le Pen, selon le dernier sondage BVA pour Orange et RTL. 

Les derniers jours de campagne vont sans doute s’avérer décisifs, tout comme le débat télévisé opposant les deux candidats, que 64% des Français ont l’intention de suivre.

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Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la campagne présidentielle.