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"Un flot de justifications médiocres" : le républicain Max Brisson appelle à la démission de la présidente du Louvre après sa deuxième audition au Sénat

Ce mercredi 17 décembre, Laurence des Cars a annoncé lancer un audit interne à partir de janvier 2026. Questionnée sur la sécurité du Louvre, cette dernière n'aurait pas su quoi répondre aux sénateurs, selon Max Brisson.

Le musée du Louvre a été la cible d'un braquage le 19 octobre 2025.

Crédit : Arthur Pereira/RTL

"Un flot de justifications médiocres" : le républicain Max Brisson appelle à la démission de la présidente du Louvre après sa deuxième audition au Sénat

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Rachel Ducept - édité par Chloé Berry

Cambriolageinondationgrève… La présidente du Louvre peut-elle rester en poste après cette série infernale ? La question se pose après l'audition au Sénat de Laurence des Cars, la présidente du prestigieux musée, ce mercredi 17 décembre 2025. 

Lors de cette deuxième audience, elle a annoncé lancer un audit interne à partir de janvier 2026 et replacer la grille qui avait été enlevée devant la galerie d'Apollon dans les prochains jours. Mais, aux questions des sénateurs sur ces connaissances des failles de sécurité de l'établissement, la présidente du musée n'a pas su répondre.

Le vice-président de la commission de la Culture, le sénateur républicain Max Brisson, demande à nouveau sa démission. "Nous avons eu une audition fiasco de quelqu'un qui est en train de couler et qui s'est noyé en direct", a soufflé l'ancien inspecteur général de l'Éducation nationale.

"Ce serait un élu, ce serait un scandale d'Etat"

Selon lui, Laurence Des Cars aurait multiplié les justifications pour tenter "d'expliquer l'inexplicable", c'est-à-dire "une série de fautes qu'elle refuse d'assumer". 

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"L'honneur aurait commandé qu'elle démissionne plutôt que d'essayer de se noyer dans un flot de justifications médiocres. On a une multitude d'erreurs, de mauvais investissements, de décisions politiques", a fustigé Max Brisson, avant d'essayer d'imaginer ce que ce genre de situation aurait pu avoir comme conséquence dans le privé ou dans la fonction publique. "Ce serait un élu, ce serait un scandale d'État. Dans une entreprise avec beaucoup moins de fautes, il y aurait eu des sanctions et des licenciements."

Ce même jour, les agents du Louvre ont reconduit leur mouvement de grève au troisième jour de leur mobilisation contre leurs conditions de travail, contraignant de nouveau le musée à n'ouvrir qu'une partie de ses espaces, apprend-on sur le site du Louvre.

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