Législatives : Jordan Bardella annonce un accord du RN avec "plusieurs dizaines de députés LR" "investis" ou "soutenus"

Après une journée pleine de rebondissements, ce live est terminé. Merci de l'avoir suivi.

Invité sur le plateau de TF1, le président LR de la région Hauts-de-France a affiché son intention d'exclure les "dizaines" de députés LR qui rejoindraient l'accord avec le Rassemblement national. Si des candidats LR "sont investis (ou) soutenus par le RN, ils doivent être exclus", a-t-il assuré avant de prévenir que son parti présentera des candidats face à eux.

En réaction à l'annonce d'Éric Ciotti, Édouard Philippe a tendu la main aux élus LR opposés à cet accord. Un affront pour Xavier Bertrand. "Je ne suis pas dans la macronie. Je n'y étais pas hier, je n'y suis pas aujourd'hui ni demain", a-t-il asséné, invité au journal de TF1.

"C'est une politique qui fait mal au x Français. C'est une politique qui ne répond pas aux problèmes des Français", poursuit Xavier Bertrand. "Que n'ont-ils pas fait depuis des années ? La santé, l'école, les logements, les transports… Il nous faut des résultats".

"C'est une trahison". Le président LR de la région Hauts-de-France a rejoint les nombreux ténors de son parti à dénoncer la "trahison" d'Éric Ciotti après l'annonce d'un accord avec le Rassemblement national.

"Il a fait le choix de la collaboration avec le Rassemblement et l'extrême droite. Il nous a trahis pour une circonscription, la sienne. Il nous a trahis pour un poste de ministre, c'est misérable", a lancé Xavier Bertrand au 20h de TF1.

"Il doit démissionner de ses fonctions de président tout de suite, mais il doit être exclu des Républicains", ajoute-t-il. "Soit il part tout de suite, soit il est exclu des Républicains".

Sur le plateau du journal de France 2, Jordan Bardella s'est exprimé sur l'accord entre le Rassemblement national et Reconquête, qui s'est finalement soldé sur un échec ce mardi. "Les discussions avec Marion Maréchal n'ont pas abouti, car j'estime que les invectives et les positions très excessives d'Éric Zemmour ont rendu les conditions d'un accord caduques", a-t-il expliqué.

"C'est moi qui mènerai cette campagne" des élections législatives anticipées pour la majorité, a annoncé mardi soir sur TF1 le Premier ministre Gabriel Attal, qui avait jugé "soudaine" voire "brutale" la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
Gabriel Attal conduira la campagne "en tant que chef de la majorité, Premier ministre, avec l'identité qui est la (sienne) (…) c'est-à-dire toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend, essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes", avec des "priorités": "Les grands services publics que sont la santé, l'école, le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie".

Invité au 20h de France 2, Jordan Bardella a annoncé mardi soir un "accord" entre le RN et LR, "plusieurs dizaines de députés LR" "investis" ou "soutenus".

"Je vous confirme ce soir qu'il y aura un accord dans ces élections législatives entre le Rassemblement national et les Républicains. Il y a aura un certain nombre de députés républicains sortants ou investis qui seront soutenus", a-t-il annoncé, avant de préciser que cela concernerait "plusieurs dizaines".

"Ces élections sont probablement les plus importantes pour les Français", a prévenu Gabriel Attal, invité au 20h de TF1. Il estime que ces élections législatives sont différentes des européennes car il n'y a plus une trentaine de listes mais "trois blocs" pour lesquels voter.

Les partis de gauche se sont mis d'accord pour des candidatures uniques sous l'appellation d'un "Nouveau Front populaire", mais de nombreux détails restent encore à régler.

RTL Soir

LÉGISLATIVES 2024 - Où en sont les tractations du "Nouveau Front populaire ?"

11/06/2024 à 19:12 — 01m07s

Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale après la victoire du Rassemblement national lors des élections européennes. Une décision assez inattendue. Comment ce choix a-t-il été tranché par le président de la République ? Quelles ont été les réactions de ses ministres ?

Tout savoir sur les coulisses de la dissolution de l'Assemblée nationale ⤵️

Tout savoir sur...

POLITIQUE - Emmanuel Macron : les coulisses de la dissolution de l'Assemblée nationale

11/06/2024 à 12:08 — 22m22s

"Aujourd'hui, nous sommes en mesure de le faire. Il faut l'union. J'en appelle à LR d'Éric Ciotti, j'en appelle au Rassemblement national de Marine Le Pen et de Jordan Bardella. Il faut un grand rassemblement de nos trois partis pour que nous puissions gagner ces élections législatives et que dès début juillet nous puissions enfin changer de politique", a assuré Éric Zemmour sur CNews.

"Dès dimanche soir, j'ai décidé que je ne me présenterai pas aux législatives, parce que dans circonscription de cœur, le Var, il y a un sortant du Rassemblement national et je ne voudrais pas faire barrage à l'éventuelle élection d'un député du Rassemblement national".

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a jugé mardi "possible" une crise de la dette en France si le Rassemblement national (RN), donné favori des sondages pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, appliquait son programme.

"Jamais" depuis 2017, date de l'arrivée de Bruno Le Maire à son poste, hormis pendant la pandémie de Covid-19, "nous n'avions vu bondir l'écart de taux (d'emprunt, NDLR) entre la France et l'Allemagne aussi brutalement. Si le RN applique son programme, une crise de la dette est possible en France", a estimé Bruno Le Maire lors d'une réunion de lancement de la campagne électorale à Pacy-sur-Eure, dans son ancien fief électoral de l'Eure.

Édouard Philippe s'est dit mardi "pas sûr qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative", alors qu'Emmanuel Macron doit lancer celle de la majorité lors d'une conférence de presse mercredi, trois jours après avoir dissous l'Assemblée nationale.


Comme BFMTV lui demandait par ailleurs si les Français à qui il a parlé depuis dimanche avait compris cette décision présidentielle, le président d'Horizons a répondu: "Non. Ils n'ont pas compris. Et ça suscite chez eux, en tout cas chez ceux que j'ai rencontrés -et j'en ai rencontré quand même beaucoup depuis dimanche soir- de l'étonnement, de l'interrogation, parfois de la colère". "De la colère parce qu'il y a beaucoup de gens qui pensent que c'est un risque considérable de voir le RN accéder au pouvoir", a-t-il précisé.

Invitée à l'antenne de RTL, Raquel Garrido, députée LFI de la Seine-Saint-Denis juge que l'alliance LR/RN marque la fin d'une époque. "Un des deux grands partis de la Ve République (...) disparaît. C'est tout un schéma politique d'après-guerre disparaît sous l'effet d'une pression qui vient de l'extrême droite.", a-t-elle déclaré.

Invité sur RTL, Franck Louvrier, maire LR de la Baule et ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, exclut totalement de s'unir avec le Rassemblement national. Il ouvre en revanche la porte à d'autres partis.

"Emmanuel Macron n'a pas exprimé de souhait de s'allier avec les extrêmes, ni avec l'extrême gauche, ni avec l'extrême droite. Je pense que c'est peut-être à cet endroit-là politique qu'il faut commencer à construire l'avenir, c'est-à-dire avec la droite, avec le centre, avec même peut-être une gauche républicaine qui cherche des repères", estime Franck Louvrier.

Les invités de RTL

LR - Franck Louvrier, maire de la Baule, est l'invité de RTL Bonsoir

11/06/2024 à 18:35 — 06m57s

Le président d'Horizons Édouard Philippe "tend la main" aux membres des Républicains (LR) opposés à l'alliance avec le Rassemblement national prônée par le président du parti Éric Ciotti, une initiative qualifiée de "consternante" et "contre-nature" par l'ancien Premier ministre.

"Il est assez évident que tous ceux qui veulent me rejoindre sont les bienvenus", a déclaré Édouard Philippe sur BFMTV, en réitérant son souhait de bâtir une "nouvelle majorité", qui selon lui ne doit pas être "la reproduction de l'architecture de la majorité telle qu'elle a été conçue en 2022".

"Par ses déclarations, Éric Ciotti s'est exclu des Républicains", a déclaré Franck Louvrier, maire LR de la Baule et ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, invité sur RTL.

"Ses déclarations l'excluent bien évidemment des Républicains, ce n'est pas tenable", insiste-t-il. "La pression sera tellement forte qu'il devra quitter les Républicains".

Les invités de RTL

LR - Franck Louvrier, maire de la Baule, est l'invité de RTL Bonsoir

11/06/2024 à 18:35 — 06m57s

Dans un entretien accordé au Point, l'ancien Premier ministre est revenu sur l'alliance formée entre les partis de gauche pour les élections législatives, le "front populaire".

"Il s'agit une nouvelle fois d'une faute politique et morale", a jugé Manuel Valls. "Que des formations sociales-démocrates et écologistes signent un accord avec La France insoumise, dont les propos antisémites, les positions pro-Hamas et longtemps pro-Poutine sont connus de tout le monde, m'indigne".

Des ténors des Républicains ont revendiqué "l'indépendance" de leur parti dans une tribune publiée dans les colonnes du Figaro, après l'annonce d'Éric Ciotti concernant un accord avec le Rassemblement national.

"Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un blanc-seing au Rassemblement national serait une profonde erreur qui ajouterait au désordre alimenté depuis des mois par l'extrême gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation", jugent-ils.

Parmi les signataires, on retrouve notamment Gérard Larcher, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Olivier Marleix ou encore Christian Jacob.

Le fondateur de la France insoumise a réagi mardi après-midi à l'annonce d'Éric Ciotti. "Le Pen prend la tête du bloc des droites. Reste-t-il une droite de résistance ? Il faut l'espérer", a-t-il écrit sur X.

"Aujourd’hui, Jacques Chirac (décédé en 2019, ndlr) est mort une deuxième fois. Et Éric Ciotti vient d'assassiner la droite républicaine", a taclé la présidente sortante de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, après l'annonce d'Éric Ciotti concernant sa volonté de s'allier à l'extrême droite.

Jordan Bardella est invité du journal télévisé de France 2 ce mardi soir à 20h.

Dans un communiqué, Marion Maréchal a annoncé sur les réseaux sociaux que le RN a refusé de s'allier avec Reconquête pour les élections législatives.

"J'ai rencontré hier Marine Le Pen et Jordan Bardella, et aujourd'hui Nicolas Dupont-Aignan. Alors que nous étions sur le point de finaliser un accord (...), Jordan Bardella m'a informée cet après-midi d'un changement de position et du refus du RN du principe même d'un accord", écrit-elle.

"Le regrettable argument qui m'a été avancé étant qu'ils ne souhaitaient pas aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour".

"Un double faute. Une faute sur le fond et une faute sur la manière", dénonce le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, au sujet de la volonté d'Éric Ciotti de s'allier au Rassemblent national en vue des législatives.

"Pensez-vous qu'à un seul moment, le président de notre parti nous ait confié quelque confidence que ce soit ? Rien du tout. Jusqu'à ce matin, c'est à travers les dépêches, à travers les alertes, que j'ai appris. Je ne voulais pas y croire dans un premier temps", assène-t-il.

"Il a menti, il nous a menti, dans un seul but. Un but sans doute personnel vis-à-vis de Nice, mais aussi dans un but de nous placer dans une situation telle qu'on ne puisse pas se retourner parce qu'on a les candidats qui vont partir au front et que le dépôt de candidature est dans quelques jours". "C'est de la déloyauté, un manque de droiture", fustige-t-il.

Les Républicains

Législatives 2024 : pourquoi Bruno Retailleau accuse Éric Ciotti d'avoir menti

Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) appelle "les responsables de LR à rejeter fermement tout accord électoral avec le RN", a déclaré mardi son président Yonathan Arfi, après que le patron du parti Eric Ciotti a prôné "une alliance" avec le Rassemblement national.
"Les Républicains n'auraient plus de républicain que le nom s'ils choisissaient de faire alliance avec le RN !", a fustigé M. Arfi sur le réseau social X.

"Le Crif appelle les responsables de LR à rejeter fermement tout accord électoral avec le RN. Une telle alliance serait une trahison des valeurs fondamentales de la droite républicaine ! Un choix indigne et dangereux", a-t-il poursuivi.

Initialement prévue ce mardi, la conférence de presse d'Emmanuel Macron aura finalement lieu mercredi à la mi-journée.

Les invités de RTL

Législatives 2024 : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il repoussé sa conférence à mercredi ?

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a lancé un appel au rassemblement "à tous les élus et militants LR qui refusent la collaboration" avec le RN.

Deux influents sénateurs, la vice-présidente Sophie Primas et le rapporteur général du Budget Jean-François Husson, ont annoncé qu'ils quittaient le parti gaulliste après que le patron du parti Eric Ciotti a prôné "une alliance" avec le Rassemblement national.

Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a annoncé mardi sa candidature aux législatives dans son fief de Haute-Loire, où le Rassemblement national est arrivé largement en tête dimanche.

"Nous sommes dans un moment très important et difficile pour notre pays", "il faut assumer ses responsabilités (...) devant les Français", a-t-il déclaré à Yssingeaux, la sous-préfecture, en refusant de répondre aux questions sur sa stratégie d'alliance dans ces élections surprises.

Manon Aubry, tête de liste LFI pour les européennes, a dénoncé l'alliance RN-LR voulue par Éric Ciotti sur X . "La droite républicaine est morte. Les macronistes jouent l'avenir du pays aux dés et ouvrent les portes du gouvernement au Rassemblement national", déplore-t-elle.

"Je reste président des Républicains", assure Éric Ciotti, qui dit s'en remettre aux "militants".

Le président du Sénat, Gérard Larcher, estime qu'après ses déclarations, Éric Ciotti "ne peut plus présider" Les Républicains "et doit se démettre de son mandat".

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a déploré la position d'Éric Ciotti. "Quand j’ai rejoint le gouvernement, je n’ai pas quitté mes convictions de droite, j’ai quitté une ligne politique qui partait à la dérive. Ce que je redoutais vient d’arriver. En prenant la décision de rallier le RN, Éric Ciotti porte un coup terrible à ma famille politique, la droite républicaine", a-t-elle écrit sur X.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a accusé Éric Ciotti, qui prône une alliance de son parti, Les Républicains (LR), avec le Rassemblement national (RN) pour les législatives, d'"enfonce(r) dans le déshonneur la famille gaulliste" en signant "les accords de Munich".

Gérard Larcher a assuré aux sénateurs LR qu'il "n'avalisera jamais un accord avec le RN".

Le Premier ministre qui ne s'est pas exprimé publiquement depuis les résultats des européennes, sera l'invité du JT de 20h de TF1 ce mardi, a annoncé son entourage.

La présidente du Rassemblement national salue "le choix courageux" d'Eric Ciotti, président des Républicains, et son "sens des responsabilités". Le député sortant vient d'appeler à une alliance avec le RN en vue des législatives, une première au niveau national décriée par plusieurs cadres du parti.

Le président des Républicains réaffirme sa direction du parti. "Je reste président des Républicains, j'ai été élu par les militants." Il reconnaît une décision d'alliance avec le Rassemblement national (RN) "inédite".

"Nous nous sommes parlés avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, c'est normal", poursuit Éric Ciotti. Les contours de l'accord ne sont pas encore connus, cependant le président des Républicains a posé ses conditions. "Je veux que nous préservions nos députés sortants, ils auront la garantie de leur réélection de façon très nette", a-t-il déclaré.

"Je crois qu'il y a la nécessité aujourd'hui de servir le pays en danger", a commencé par dire Éric Ciotti au journal de 13 heures. Face à l'union de la gauche et au "bloc macroniste", "LR est trop faible pour s'opposer à ces deux blocs". C'est pourquoi il prône "une alliance avec le Rassemblement national".

Face aux convoitises de la majorité présidentielle et du Rassemblement national, Les Républicains sont divisés. Les Sénateurs LR refusent à l'unanimité tout accord avec le RN et prônent une "indépendance".

Ce matin sur RTL, Jordan Bardella affirmait pourtant avoir rencontré des cadres Républicains prêts à travailler avec le RN.

Éric Ciotti, président du parti de droite, doit prendre la parole dans quelques minutes au journal télévisé.

Les invités de RTL

RN/LR - Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains, est l'invitée de RTL Midi

11/06/2024 à 12:42 — 08m58s

Les invités de RTL

DISSOLUTION - Jordan Bardella est l'invité de Yves Calvi.

11/06/2024 à 08:36 — 10m58s

Depuis l'annonce de la dissolution la rumeur court : le Président de la République pourrait démissionner en cas de victoire du Rassemblement national aux législatives. Dans un entretien au "Figaro Magazine" relayé par l'AFP, Emmanuel Macron répond : il déclare exclure de démissionner "quel que soit le résultat".

Le Syndicat de la magistrature alerte sur "les risques pour l'effectivité de l'État de droit", en cas de victoire du Rassemblement national (RN) aux législatives.

"Le Syndicat de la magistrature appelle l'ensemble des magistrates et des magistrats ainsi que toutes celles et ceux qui participent à l'activité judiciaire, à se mobiliser contre l'accession au pouvoir de l'extrême-droite", écrit l'organisation dans un communiqué.

Invitée de RTL, Annie Genevard, députée sortante LR du Doubs et secrétaire générale des Républicains réagit aux rumeurs d'une alliance du parti de droite avec le Rassemblement national (RN).

"Je crois salutaire de courir sous nos couleurs", a-t-elle affirmé. Selon elle, entre la majorité présidentielle et le RN, Les Républicains peuvent représenter "un pôle de stabilité". Elle assure que "cette décision de courir sous (leurs) couleurs a été actée hier" lors d'une réunion avec différents élus des Républicains.

Éric Ciotti, président du parti, doit prendre la parole dans le journal télévisé de 13h pour évoquer le sujet.

Sur X, Marion Maréchal assure que "le travail pour construire la grande coalition du camp national se poursuit", et indique avoir rencontré Nicolas Dupont-Aignan dans la matinée.

Laurent Wauquiez, qui devrait annonce sa candidature aux législatives cet après-midi, a pris la parole sur X. Le président de la région Auverge-Rhône-Alpes a indiqué que "le devoir de la Droite républicaine est de proposer une parole claire et indépendante entre l'impuissance du 'en même temps' et le saut dans l'inconnu du RN. Il n'y a aucun avenir pour les combinaisons d'appareil".

Valérie Pécresse a assuré, concernant une éventuelle alliance LR/RN, qu'elle n'accepterai "jamais aucune compromission avec les extrêmes, dont j'ai la conviction qu'ils amèneront la France à la faillie et au chaos".

La présidente sortante de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a annoncé qu'elle retournerait en campagne pour les législatives anticipées, a appris l'AFP auprès de son entourage. Yaël Braun-Pivet, 53 ans, et élue dans la cinquième circonscription des Yvelines, a annoncé sa décision lors d'une réunion du groupe Renaissance mardi à l'Assemblée nationale.

Gabriel Attal va se représenter aux élections législatives dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait été élu avec 59,85% des voix en 2022, contre la socialiste Cécile Soubelet (40,15%), selon son entourage.

Le Premier ministre a fait cette annonce aux députés Renaissance mardi matin, devant lesquels il a promis d'aller "au bout de (son) devoir" pour "éviter le pire" à ces élections, où l'extrême droite est donnée favorite.

Alors que Jordan Bardella indiquait ce matin sur RTL avoir échangé avec des cadres LR en vue des législatives anticipées, le chef des Républicains, Éric Ciotti, va prendre la parole dans le JT de 13h de TF1.

Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a appelé mardi les musulmans à voter lors des législatives anticipées du 30 juin pour contrer "la montée inquiétante de l'extrême droite".

Avant ces élections anticipées, "la France semble naviguer entre les écueils d'une démocratie fragile et les remous d'une montée inquiétante de l'extrême droite", s'inquiète le recteur dans son billet hebdomadaire.

Le "coup de théâtre" de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron dimanche "plonge le pays dans une période d'incertitude et de questionnements profonds", selon lui.

Le président des députés LR à l'Assemblée nationale Olivier Marleix a annoncé que les élus de son groupe seraient candidats sous leurs "couleurs", "sans arrangements", sur fond de spéculations autour d'un accord entre la droite et le Rassemblement national pour les législatives anticipées.

Sur X (anciennement Twitter), Raphaël Glucksmann assure que "face au RN aux portes du pouvoir", il est "irresponsable de refuser de discuter du rassemblement". Mais pour le député européen, l'"union ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes". Estimant que le rassemblement "devra être ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des députés de Liot par exemple".

La conférence de presse d'Emmanuel Macron pour indiquer l'"orientation qu'il croit juste pour la Nation" dans la perspective des élections législatives anticipées a été reportée de mardi à mercredi à la mi-journée, a affirmé son entourage à RTL. Et de préciser : "La clarification politique appelée de ses vœux dimanche par le président de la République est actuellement à l'œuvre. Les forces républicaines d'un côté, les forces extrémistes de l'autre se positionnent."

Sur X (anciennement Twitter), Éric Zemmour prône "un grand rassemblement pour la victoire". Il donne l'exemple de la gauche "rassemblée en front populaire". Et annonce recevoir dans la journée Marion Maréchal "pour connaître ce qu'elle cherche vraiment à obtenir". Pour lui, "le temps presse pour la France".

"J'irai au bout de mon devoir" pour "éviter le pire" aux élections législatives anticipées de juin, a affirmé ce mardi Gabriel Attal devant les députés Renaissance, considérant la dissolution comme "brutale" pour les députés, selon son entourage cité par l'AFP.

C'est la première fois que le Premier ministre s'exprime depuis la défaite de son camp aux européennes. Il a par ailleurs jugé "révoltant" que les socialistes veuillent "construire un accord" avec La France Insoumise.

Selon les informations de RTL, en réunion de groupe Renaissance, Gabriel Attal a demandé aux députés de sa majorité "d'aller de l'avant". "La messe n'est pas dite", a poursuivi le Premier ministre. Avant une lourde charge contre la gauche et "son accord indigne" avec La France Insoumise.

Dans un communiqué publié lundi 10 juin, le NPA-L'Anticapitaliste se dit "prêt à participer au combat unitaire". "Le texte appelle à ce que la liste des signataire s'élargisse." Et de poursuivre : "Pour gagner, un accord entre appareils ne peut suffire : il faut rassembler les classes populaires, leurs organisations, les forces politiques mais aussi le mouvement social."

Sur RTL, Édouard Philippe a déclaré ce matin qu'il fallait "construire quelque chose" du "PS aux Républicains" qui va "dans l'intérêt" de la France. Sur X (anciennement Twitter), Éric Ciotti considère que l'ex-Premier ministre "prône une alliance avec ceux qui se sont déshonorés en acceptant l'alliance avec les amis de Mélenchon!"

En cas de victoire de la gauche aux prochaines élections législatives, le député sortant de la France insoumise énumère les mesures qui seront mises en place : retraite à 60 ans, planification écologique, augmentation des salaires, reconnaissance de l'Etat de Palestine... Il conclut : "dans trois semaines, on gagne et on change ce pays !"

Louis Boyard, député sortant de la France insoumise, salue "les milliers de jeunes" dans la rue hier soir pendant les négociations des forces de gauche. "Tout le monde doit aller dans la rue pour dire non au Front national (sic)."

Hier soir, Raphaël Glucksmann a proposé l'ancien secrétaire national de la CFDT comme Premier ministre d'union de la gauche. "C’est une initiative personnelle de Raphaël Glucksmann", assure Louis Boyard sur RTL. Pour le moment, aucun nom n'est avancé. "Ce qui compte c'est pas la personne, c'est le programme."

Le député sortant La France insoumise du Val-de-Marne réagira à la proposition de Raphaël Glucksmann : Laurent Berger (ancien secrétaire national de la CFDT) doit-il être Premier ministre ?

Les invités de RTL

LÉGISLATIVES - Louis Boyard est l'invité de RTL

11/06/2024 à 10:16 — 07m06s

"L'assurance de Jordan Bardella (...) était ahurissante" sur RTL ce matin, affirme Isabelle Saporta sur RTL. "Il va falloir qu'il apprenne un peu la modestie." L'éditrice et essayiste a trouvé par ailleurs Édouard Philippe "excellent" lors de son interview avec Amandine Bégot.

Les invités de RTL

DISSOLUTION - Jordan Bardella est l'invité de Yves Calvi.

11/06/2024 à 08:38 — 10m58s

Les invités de RTL

DISSOLUTION - Édouard Philippe est l'invité de Amandine Bégot

11/06/2024 à 08:04 — 11m00s

Ce face-à-face oppose l'éditrice Isabelle Saporta et le maire divers droite de Béziers Robert Ménard.

Invité de France 2 ce matin, le secrétaire général du parti communiste français revient sur l'accord signé avec EELV, le PS et LFI hier soir. "Nous serons une vingtaines de forces politiques, syndicales, à se rejoindre derrière ce Front populaire, a-t-il déclaré. Ensemble nous allons écrire ce programme".

Chez nos confrères de RMC, le ministre de l'Économie met en garde contre "une crise de régime" en l'absence de "majorité claire". "Ce sont les élections les plus graves depuis 1958", a-t-il déclaré.

Pour les élections législatives, "Il n'y aura pas que des candidats RN mais aussi des candidats issus de LR (...) J'appelle vraiment Les Républicains à cesser d'être la béquille politique de Macron", a déclaré Jordan Bardella. "Je vous tends la main, venez travailler à mes côtés !" Le président du RN affirme avoir discuté avec des cadres LR prêts à travailler avec lui.

Invité de nos confrères de France Info, Xavier Bertrand (LR) a appelé Éric Ciotti, président des Républicains à clarifier la position du parti, rejetant toute alliance avec le Rassemblement national.

Le président du Rassemblement national ne se prononce pas sur l'abrogation de la réforme des retraites, affirmant seulement qu'il souhaite que les personnes ayant commencé "à travailler avant 20 ans partent avec 42 annuités". "Nous serons amenés à faire des choix", assure-t-il.

"C'est un score historique, inédit, sans appel", a déclaré le Président du Rassemblement national sur RTL après les résultats des élections européennes dimanche soir.

C'est la première prise de parole de Jordan Bardella depuis la victoire de sa liste Rassemblement national aux élections européennes et la dissolution de l'Assemblée nationale.

Écoutez l'édito d'Alba Ventura ⤵️

L'édito d'Etienne Gernelle

ÉDITO - Comment Emmanuel Macron espère se tirer d'affaire

11/06/2024 à 07:29 — 02m53s

Sans dévoiler s'il serait candidat ou non aux prochaines élections législatives, le maire du Havre assure qu'il fera campagne. "J'ai libéré tout mon agenda, déclare-t-il. Je veux essayer de construire cette majorité." Pour autant, il affirme : "ce n'est pas mon ambition d'être Premier ministre."

Face au Rassemblement national, l'ancien Premier ministre, chef de file d'Horizons (majorité présidentielle) appelle à "être ouvert" et à "travailler avec d'autres". "Le RN a gagné l'élection européenne, ajoute-t-il, de toute évidence il est le favori de la prochaine élection législative."

L'ex-Premier ministre a été appelée par Emmanuel Macron dimanche soir. "Redonner la parole aux Français ce n'est jamais une mauvaise idée", réagit l'ancien Premier ministre. "Personne n'avait prévu la dissolution le soir d'une élection, il y a un effet de surprise", a-t-il ajouté. "Le fait politique c'est que les Français doivent déterminer quelle majorité ils veulent demain."

"Le Président peut compter sur moi et surtout le pays peut compter sur moi", a déclaré le Premier ministre au micro d'Amandine Bégot. C'est sa première prise de parole depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.

Suivez son interview en direct sur RTL et RTL.fr

Les élections législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale doivent se tenir les 30 juin et 7 juillet prochains, début de la période estivale pour beaucoup qui ne seront donc nécessairement disponibles pour voter. Dans ce cas, il est d'ores et déjà possible de préparer une procuration afin de charger une autre personne de voter à votre place

Et pour faciliter les démarches, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur a annoncé une procuration dématérialisée ⤵️

Le CAC 40 a perdu 1,35% au lendemain de la victoire du RN aux Européennes et de l'annonce de la dissolution. Banques, concessionnaires autoroutiers, taux d'emprunt à 10 ans, euro, spread avec l'Allemagne, tous les signaux virent au rouge. Pourquoi tant d'inquiétudes ?

Réponses avec Martial You ⤵️

L'angle éco

L'ÉCO & YOU - Pourquoi les marchés financiers ont-ils chuté après la victoire du RN et l'annonce de la dissolution ?

11/06/2024 à 07:06 — 05m22s

L'ex-Premier Ministre Edouard Philippe, qui prépare sa candidature à l'Élysée, doit composer avec la dissolution surprise de l'Assemblée nationale. Le maire du Havre sera l'invité d'Amandine Bégot à 7h30. Puis, à 8h20, Yves Calvi recevra Jordan Bardella (RN). Qui a "tendu la main" aux Républicains en vue des législatives anticipées. Reconnaissant qu'il était "difficile de gagner seul". Jordan Bardella et Marine Le Pen, lundi, se sont aussi entretenus avec Marion Maréchal (Reconquête!) sans que "rien n'a[it] été acté", selon le président du RN.

Il reste moins de trois semaines avant le premier tour de ces législatives anticipées. Et pour les petites communes, il s'agit d'un vrai défi... ou d'un casse-tête. L'association des maires de France (AMF) alerte sur de possibles difficultés d'organisation. "On sera prêt, parce que ça fait partie de nos missions de le faire", mais "ça aura un prix pour les collectivités" ainsi qu'"un impact sur la vie des gens qui vont tenir les bureaux de vote", indique à RTL le maire de La Ferrière (Vendée) David Bély.

Les invités de RTL

DISSOLUTION - 3 questions à David Bély, maire de La Ferrière (Vendée)

11/06/2024 à 06:30 — 04m58s

Deux jours après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le chef de l'État, notre premier sondage Toluna Harris Interactive avec RTL, M6 et Challenges confirme que le parti de Marine Le Pen garde la même dynamique pour les législatives que pour les européennes.

Le Rassemblement national figure en tête des intentions de vote avec 34%, contre 22% pour un candidat soutenu par la Nupes et 19% pour un candidat soutenu par Renaissance et ses alliés. Les Républicains arrivent eux en quatrième place avec 9% des intentions de vote.

Le ministre de l'Intérieur; Gérald Darmanin, a annoncé son intention de se représenter dans la 10e circonscription du Nord, où il a déjà été élu en 2022 et en 2012. "Nous sommes le seul rassemblement sérieux pour combattre l'extrême droite", a-t-il assuré.

"Bien évidemment". Marine Le Pen a annoncé son intention de se présenter aux législatives sur le 20h de TF1 lundi. Elle a également assuré que Jordan Bardella serait Premier ministre en cas de majorité absolue de son parti à l'Assemblée nationale.


Le député de Paris Julien Bayou a également annoncé lundi être candidat à sa propre succession, promettant de démissionner s'il est condamné pour les faits de harcèlement moral et abus de faiblesse dont l'accuse son ex-compagne.

RTL Midi

LÉGISLATIVES - Candidats, tractations, matériel... Que va-t-il se passer ?

10/06/2024 à 12:32 — 05m12s

Prérogative présidentielle dans la Constitution de 1958, la dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée par Emmanuel Macron, est la sixième sous la Vème République et ne s'est présentée que huit fois en plus de cent ans.

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Dissolution de l’Assemblée : les conséquences des 5 précédentes sous la Ve République

Après la victoire historique du Rassemblement national aux élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée, menant à des élections législatives anticipées.

Les partis de tout bord s'organisent pour mener au mieux cette campagne, alors que le Rassemblement national reste largement en tête des intentions de vote, selon notre dernier sondage.

Dissolution de l'Assemblée

INFO RTL - Sondage législatives : forte poussée du RN, sans obtenir la majorité absolue, selon notre première projection