1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Ce qu'il faut retenir du discours de politique générale d'Élisabeth Borne
1 min de lecture

Ce qu'il faut retenir du discours de politique générale d'Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a prononcé son discours de politique générale ce mercredi 6 juillet à 15h au Palais Bourbon, dressant le cap des mois à venir.

Élisabeth Borne lors de son discours de politique générale à l'Assemblée, le 6 juillet 2022.
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
La rédaction numérique de RTL & Marine Derquenne
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Ce qu'il faut savoir à l'issue du discours
  • Élisabeth Borne a prononcé son discours de politique générale ce mercredi 6 juillet à 15h au Palais Bourbon. Face aux parlementaires hostiles, elle a présenté la feuille de route du gouvernement tout en s'adressant aux Français et aux oppositions.
  • La Première ministre n'a pas sollicité la confiance des députés à la fin de son discours qui a duré 1h30.
  • La gauche a déposé une motion de censure pour montrer son désaccord.
Filtrer et afficher les actualités :

"pas de blocage stérile" : la réponse des républicains

"À l'image du pays, l'Assemblée est fracturée.", contextualise Olivier Marleix. 
Le chef de file des députés LR Olivier Marleix a assuré que son groupe ne se livrerait à aucune "compromission" avec le gouvernement mais ne provoquerait pas non plus de "blocage stérile" à l'Assemblée nationale. 
 
Répondant au discours programme d'Élisabeth Borne, Olivier Marleix a déclaré ne pas vouloir de la "petite soupe" politicienne, tout en restant ouvert à un soutien sur certains textes. 

"vous faites l'aveu de votre faiblesse" lance mathilde panot

La cheffe des députés LFI Mathilde Panot réagit à son tour : "un vote de confiance s'imposait, mais vous avez choisi la fuite", regrette-t-elle. "Vous avez piétiné le vote des Français : votre stratégie, c'est sauve qui peut, et vous êtes prêts à tout. Jamais de compromis mais toutes les compromissions"

"Nous déposerons une motion de défiance : c'est ce qu'il se produit quand l'exécutif n'écoute que lui-même", assure Mathilde Panot. "Madame Borne, vous êtes une rescapée".

"Pour Emmanuel Macron l'élection législative n'a jamais eu lieu". "En macronie, l'essentiel est de simuler la démocratie pour mieux la bafouer", lance Mathilde Panot. "Vous souhaitez gouverner contre le peuple", ajoute la patronne des députés LFI. "Un gouvernement chaotique en succède un autre". Dans "ce gouvernement darmanisé", on compte moins de femmes que d'hommes, rappelle-t-elle. "Votre nouveau monde est une machine à remonter le temps", continue Mathilde Panot.

"nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement", lance le pen

Emmanuel Macron "nous inflige des remaniements plus improbables les uns que les autres". "Madame la Première ministre, vous êtes aujourd'hui dans l'impossibilité de solliciter un vote de confiance. Et j'ose dire que vous avez bien fait, car nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement.", a-t-elle encore affirmé. "La situation gouvernementale n'est pas sous contrôle mais, comme dans tant d'autres domaines, hors contrôle".

"Le peuple a voté, entendez-le. Nous sommes ses représentants, entendez-vous", a dit Marine Le Pen qui a dépassé les 10 minutes de temps de parole.


Lire plus ⤵️

"la confiance ne se décrète pas, elle s'accorde" dit mélenchon

Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur BFMTV. "Nous n'avons pas été élus pour faire des compromis avec madame Borne, nous avons été élus sur un programme et contre un autre", rappelle le leader insoumis.

"bâtir ensemble, nous y parviendrons", termine borne

"Je m'engage à bâtir des compromis ambitieux. Les Français ont sonné l'heure de la responsabilité, nous serons au rendez-vous." "Bâtir ensemble, nous y parviendrons", conclut Elisabeth Borne.

"l'heure n'est pas à nous compter, mais à nous parler"

"Nous avons les moyens et la volonté de nous retrouver autour de valeurs et d'objectifs commun.", a-t-elle lancé. "Devant chaque défi, nous devrons nous poser la question : voulons-nous bloquer ou voulons-nous construire ?", ajoute-t-elle avant de dire qu'elle est "confiante et déterminée".

borne cite marleix, bayou, vallaud, bergé

Lors de son discours, Elisabeth Borne cite des présidents de groupes dont Marleix (LR), Bayou (EELV), Vallaud (PS), Bergé (Renaissance) à l'Assemblée. Elle ne cite pas Panot (LFI) ni Le Pen (RN), symbole de la volonté du gouvernement de discuter et trouver des compromis avec LR, EELV et le PS, mais pas LFI ni le RN.

"l'enfance sera une priorité de ce quinquennat"

"La république de l'égalité des chances se construit dès la naissance, l'enfance sera une priorité", assure la Première ministre. Son gouvernement souhaite aussi bâtir "un service public de la petite enfance pour offrir les 200.000 places manquantes". Elle annonce par ailleurs une aide pour les familles monoparentales jusqu'à 12 ans. 
"Bâtir la république de l'égalité des chances, c'est agir en priorité pour l'école et la jeunesse". Le gouvernement aura "la volonté de briser les destins", ajoute-t-elle. La Première ministre a évoqué la situation des professeurs, "le cœur battant de la République" : les salaires seront revalorisés", assure-t-elle ainsi.

"JE VOUS CONFIRME L'INTENTION DE L'ÉTAT DE DÉTENIR 100% DU CAPITAL D'EDF"

Elisabeth Borne explique que l'État veut renationaliser à 100% EDF. "Cette évolution permettra à EDF de renforcer sa capacité à mener dans les meilleurs délais des projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale. 

En savoir plus ⤵️

"Nous engagerons des transformations radicales" pour le climat

Elisabeth Borne a évoqué le défi écologique. "Tous, nous devons faire bloc", lance-t-elle. Nous engagerons des transformations radicales dans notre manière de produire, de nous déplacer, de consommer (…) et je ne crois pas que cela passe par la décroissance, au contraire", a-t-elle déclaré. 

"Nous devons éviter toutes les consommations inutiles" d'énergie dans les logements, a déclaré Borne devant les députés. Chaque ministre aura une "feuille de route climat et biodiversité", a-t-elle ajouté.

Elle a expliqué qu'une large concertation" à ce sujet "sera lancée dès septembre". "La rémunération des chefs des grandes entreprises dépendra des résultats environnementaux", a-t-elle continué.  

retraites : "Nous devrons travailler un peu plus longtemps"

 "Nous devrons travailler progressivement un peu plus longtemps", assure Elisabeth Borne sous les réactions des députés. 

"pas de hausse d'impôt", promet borne

La Première ministre, Elisabeth Borne, a confirmé la décision du gouvernement de supprimer la redevance audiovisuelle et d'engager une réforme du financement de l'audiovisuel public qui "garantira son indépendance".

"une nouvelle page politique et parlementaire commence"

"Une nouvelle page commence : celle des majorités de projets", a-t-elle dit. Elle assure qu'elle ne se dérobera pas "ni devant les défis, ni devant les débats".

"Une majorité relative n’est pas synonyme d’une action relative"

"Les Français nous demandent de construire ensemble. Nous répondrons présent. Je veux qu'ensemble nous redonnions un sens et une vertue au moment 'compromis' depuis trop longtemps oublié de la vie politique.", indique Borne, applaudie par les parlementaires. Le compromis, c'est accepter chacun de faire un pas vers l'autre. (...) Bâtir ensemble ne signifie pas renoncer à son identité", souligne la Première ministre. 

Il est temps d'entrer dans l'ère des forces qui bâtissent ensemble", souligne Elisabeth Borne. "Une majorité relative n'est pas synonyme d'une action relative. Elle n'est pas et ne sera pas synonyme d'impuissance."

"nous répondrons à l'exigence de responsabilité"

"Avec vous, tout le gouvernement, nos concitoyens : nous réussirons. J'y suis déterminée. Ces dernières semaines, à 4 reprises, les Français se sont exprimés : par le résultat des urnes, ils nous demandent d'agir et d'agir autrement. Ils nous demandent de prendre collectivement nos responsabilités. Nous le ferons. Ensemble, nous répondrons à l'écho de l'abstention : elle est le signe d'une démocratie malade (...). Nous répondrons à la demande d'action, celle qui s'exprime le plus fortement dans le vote des Français. Nous ne pouvons pas décevoir. Nous répondrons à l'exigence de responsabilité. (...) Les Français ont élu une Assemblée sans majorité absolue : ils nous invitent à des pratiques nouvelles, un dialogue soutenu, à la recherche active de compromis."

"je suis sereine et concentrée", borne est en route

800 mètres séparent Matignon de l'Assemblée nationale. Elisabeth Borne s'y rend à pied accompagnée de ses ministres : Marlène Schiappa, Franck Riester, Olivier Véran, Gérald Darmanin et Hervé Berville.

la motion de censure déposée avant le discours de borne

Selon des sources parlementaires, les députés de gauche ont déposé leur motion de censure avant le discours de Borne. "En l'absence de vote de confiance", qui n'a pas été demandé par la Première ministre, "nous n'avons d'autre choix que de soumettre cette motion de défiance", justifient les groupes LFI, PS, écologiste et communiste dans leur texte remis à la présidence de l'Assemblée nationale et transmis à la presse.

Jean-Luc Mélenchon écrit : "Nous proposons une motion de censure pour respecter le vote de peuple. Le peuple a dit non à Macron. Ceux qui ne veulent pas voter cette motion de censure ont menti à leurs électeurs", estime-t-il.

un mariage fictif entre macron et le pen est organisé

Sur la place du Palais Bourbon, des élus de la Nupes ont installé des chaises pliantes. Les invités portent des masques. Les députés sont les témoins de ce faux mariage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui est célébré sur fond de musique.

Après le mariage fictif, ils ont organisé un enterrement pour dénoncer la fin du "front républicain".

ce live est terminé

C'est la fin de ce live. Merci à tous et toutes de nous avoir suivis.

"pas de blocage stérile" : la réponse des républicains

"À l'image du pays, l'Assemblée est fracturée.", contextualise Olivier Marleix. 
Le chef de file des députés LR Olivier Marleix a assuré que son groupe ne se livrerait à aucune "compromission" avec le gouvernement mais ne provoquerait pas non plus de "blocage stérile" à l'Assemblée nationale. 
 
Répondant au discours programme d'Élisabeth Borne, Olivier Marleix a déclaré ne pas vouloir de la "petite soupe" politicienne, tout en restant ouvert à un soutien sur certains textes. 

"vous faites l'aveu de votre faiblesse" lance mathilde panot

La cheffe des députés LFI Mathilde Panot réagit à son tour : "un vote de confiance s'imposait, mais vous avez choisi la fuite", regrette-t-elle. "Vous avez piétiné le vote des Français : votre stratégie, c'est sauve qui peut, et vous êtes prêts à tout. Jamais de compromis mais toutes les compromissions"

"Nous déposerons une motion de défiance : c'est ce qu'il se produit quand l'exécutif n'écoute que lui-même", assure Mathilde Panot. "Madame Borne, vous êtes une rescapée".

"Pour Emmanuel Macron l'élection législative n'a jamais eu lieu". "En macronie, l'essentiel est de simuler la démocratie pour mieux la bafouer", lance Mathilde Panot. "Vous souhaitez gouverner contre le peuple", ajoute la patronne des députés LFI. "Un gouvernement chaotique en succède un autre". Dans "ce gouvernement darmanisé", on compte moins de femmes que d'hommes, rappelle-t-elle. "Votre nouveau monde est une machine à remonter le temps", continue Mathilde Panot.

"nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement", lance le pen

Emmanuel Macron "nous inflige des remaniements plus improbables les uns que les autres". "Madame la Première ministre, vous êtes aujourd'hui dans l'impossibilité de solliciter un vote de confiance. Et j'ose dire que vous avez bien fait, car nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement.", a-t-elle encore affirmé. "La situation gouvernementale n'est pas sous contrôle mais, comme dans tant d'autres domaines, hors contrôle".

"Le peuple a voté, entendez-le. Nous sommes ses représentants, entendez-vous", a dit Marine Le Pen qui a dépassé les 10 minutes de temps de parole.


Lire plus ⤵️

"le président a fait comme s'il ne s'était rien passé", lance le pen

"Qu'a dit le peuple ? Vous êtes le président et on vous donne une majorité relative. Nous voulons vous obliger à entendre les oppositions, à diriger autrement, sans brutalité, sans provocation. Pourtant, le président a fait comme s'il ne s'était rien passé. Il se met en scène en sauveur du monde. Comme si l'exercice du pouvoir pouvait se résumer à une bande Netflix", lance Marine Le Pen. Elle a rappelé que son groupe ne sera pas "une opposition de principe" à l'Assemblée.

"la confiance ne se décrète pas, elle s'accorde" dit mélenchon

Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur BFMTV. "Nous n'avons pas été élus pour faire des compromis avec madame Borne, nous avons été élus sur un programme et contre un autre", rappelle le leader insoumis.

"la ligne rouge est franchie" dit roussel

Fabien Roussel a réagi après le discours de Borne. "Elisabeth Borne propose de reculer l’âge de départ en retraite. Ce gouvernement méprise tous ces salariés cassés par une vie de travail", dit-il.

"le compromis oui, la compromission jamais" dit bergé

Aurore Bergé détaille l'objectif de la majorité présidentielle : "moins de lois, mieux écrites (...) pour améliorer concrètement la vie des Français". La cheffe de file de Renaissance reprend les mots d'Élisabeth Borne : "le compromis oui, la compromission jamais".

"bâtir ensemble, nous y parviendrons", termine borne

"Je m'engage à bâtir des compromis ambitieux. Les Français ont sonné l'heure de la responsabilité, nous serons au rendez-vous." "Bâtir ensemble, nous y parviendrons", conclut Elisabeth Borne.

"je pense à édith cresson"

Hommage à la "première femme qui a accédé aux fonctions" de Première ministre. Elle évoque aussi "Simon Veil, dont la force et le courage qui (l)'inspire".

"la confiance ne se décrète pas à priori"

"La confiance ne se décrète pas a priori. Elle se forgera, textes après textes, projets après projets, car nous travaillerons en bonne foi et en bonne intelligence comme nous le demandent les Français", a assuré Elisabeth Borne.

"l'heure n'est pas à nous compter, mais à nous parler"

"Nous avons les moyens et la volonté de nous retrouver autour de valeurs et d'objectifs commun.", a-t-elle lancé. "Devant chaque défi, nous devrons nous poser la question : voulons-nous bloquer ou voulons-nous construire ?", ajoute-t-elle avant de dire qu'elle est "confiante et déterminée".

Simplification des demandes d'asile

"Nous allons moderniser et simplifier les procédures" de demandes d'asile, assure Borne.

borne souhaite "un modèle d'armée complet, modernisé"

Elisabeth Borne a fait connaître la volonté du président de présenter "une "nouvelle loi de programmation sur l'armée". "Nous renforcerons le lien armée-nation", assure-t-elle.

le gouvernement va bâtir une loi pour l'agriculture

Elisabeth Borne a assuré qu'elle souhaitait "bâtir une loi d'orientation et d'avenir pour l'agriculture". Elle veut réaffirmer la "souveraineté alimentaire" et "assurer l'avenir de la filière agricole". Elle promet par ailleurs une "meilleure rémunération" et "l'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques".

borne cite marleix, bayou, vallaud, bergé

Lors de son discours, Elisabeth Borne cite des présidents de groupes dont Marleix (LR), Bayou (EELV), Vallaud (PS), Bergé (Renaissance) à l'Assemblée. Elle ne cite pas Panot (LFI) ni Le Pen (RN), symbole de la volonté du gouvernement de discuter et trouver des compromis avec LR, EELV et le PS, mais pas LFI ni le RN.

"Je serai une combattante pour l'égalité entre les femmes et les hommes"

Elisabeth Borne assure que l'égalité femme-homme sera "la grande cause du quinquennat".

"honte à ceux qui attaquent nos policiers"

"Honte à ceux qui attaquent nos policiers et nos gendarmes", a-t-elle lancé, assurant qu'une "loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur" sera déposée. Par la loi, le gouvernement veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie et doubler la présence des forces de l'ordre sur le terrain. "J'ai confiance dans nos forces de l'ordre", assure la Première ministre. 

"plus que jamais, nous avons besoin de nos outre-mer"

"Je demande à tous mon gouvernement pour les territoires ultra-marins". "Je veux rendre hommage à l'action d'Edouard Philippe, figure du sens de l'État face aux crises, chacun connaît son engagement pour l'avenir de la Nouvelle Calédonie.", a-t-elle ajouté.

borne annonce la déconjugalisation de l'aah

Il faut selon elle "bâtir une société inclusive". "Mon gouvernement réformera avec vous et les associations l'allocation adulte handicapé", a-t-elle dit. "Il s'agira d'une réforme en profondeur : nous partirons du principe de la déconjugalisation".

"l'épidémie n'est pas finie et reprend même nettement"

Sur le système de santé, Elisabeth Borne affirme par ailleurs que "dès septembre, des concertations seront lancées en France pour lutter contre les déserts médiaux". Elle place la "prévention" au cœur de la politique sanitaire.

hommage aux soignants dans l'hémicycle

"Je veux leur rendre hommage", dit Borne sous les applaudissements des députés.

"l'enfance sera une priorité de ce quinquennat"

"La république de l'égalité des chances se construit dès la naissance, l'enfance sera une priorité", assure la Première ministre. Son gouvernement souhaite aussi bâtir "un service public de la petite enfance pour offrir les 200.000 places manquantes". Elle annonce par ailleurs une aide pour les familles monoparentales jusqu'à 12 ans. 
"Bâtir la république de l'égalité des chances, c'est agir en priorité pour l'école et la jeunesse". Le gouvernement aura "la volonté de briser les destins", ajoute-t-elle. La Première ministre a évoqué la situation des professeurs, "le cœur battant de la République" : les salaires seront revalorisés", assure-t-elle ainsi.

"nous serons la première grande nation à sortir des énergies fossiles"

"Nous en avons parlé ensemble Monsieur Bayou et nous y tenons comme vous", rappelle-t-elle. "Nous accélérerons le déploiement des énergies renouvelables, nous investirons dans le nucléaire avec la construction de nouveaux réacteurs et des innovations pour le nucléaire du futur", a-t-elle ajouté.

"JE VOUS CONFIRME L'INTENTION DE L'ÉTAT DE DÉTENIR 100% DU CAPITAL D'EDF"

Elisabeth Borne explique que l'État veut renationaliser à 100% EDF. "Cette évolution permettra à EDF de renforcer sa capacité à mener dans les meilleurs délais des projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale. 

En savoir plus ⤵️

"Nous engagerons des transformations radicales" pour le climat

Elisabeth Borne a évoqué le défi écologique. "Tous, nous devons faire bloc", lance-t-elle. Nous engagerons des transformations radicales dans notre manière de produire, de nous déplacer, de consommer (…) et je ne crois pas que cela passe par la décroissance, au contraire", a-t-elle déclaré. 

"Nous devons éviter toutes les consommations inutiles" d'énergie dans les logements, a déclaré Borne devant les députés. Chaque ministre aura une "feuille de route climat et biodiversité", a-t-elle ajouté.

Elle a expliqué qu'une large concertation" à ce sujet "sera lancée dès septembre". "La rémunération des chefs des grandes entreprises dépendra des résultats environnementaux", a-t-elle continué.  

retraites : "Nous devrons travailler un peu plus longtemps"

 "Nous devrons travailler progressivement un peu plus longtemps", assure Elisabeth Borne sous les réactions des députés. 

"le plein emploi est à notre portée"

Elisabeth Borne a estimé mercredi que le plein emploi était "à notre portée", disant avoir "la conviction profonde" que la France "peut sortir du cercle vicieux du chômage de masse", dans sa déclaration de politique générale devant les députés.  "Aujourd'hui, le plein emploi est à notre portée. Et le travail reste pour moi un levier majeur d'émancipation", a déclaré la Première ministre, ajoutant avoir "la conviction profonde que notre pays doit et peut sortir du cercle vicieux du chômage de masse". Elle assure par ailleurs que pôle emploi "va changer de nom" pour devenir "France travail".

"LES FINANCES PUBLIQUES DOIVENT REPRENDRE LE CHEMIN DE L'ÉQUILIBRE"

"pas de hausse d'impôt", promet borne

La Première ministre, Elisabeth Borne, a confirmé la décision du gouvernement de supprimer la redevance audiovisuelle et d'engager une réforme du financement de l'audiovisuel public qui "garantira son indépendance".

"des mesures concrètes, rapides et efficaces" pour le pouvoir d'achat

"Dès demain, le gouvernement présentera des textes d'urgences en Conseil des ministres. "Des mesures concrètes, rapides et efficaces" seront dans ce texte. Elisabeth Borne parle notamment de "prolonger le bouclier tarifaire sur prix du gaz et électricité, revaloriser les retraites et prestations sociales, revaloriser les bourses sur critères sociaux, aider les travailleurs pour lesquelles la voiture est une nécessité".

une nouvelle "méthode"

"Nous mènerons pour chaque sujet une concertation dense", rappelant l'esprit de "compromis et d'ouverture" qu'elle recherche. "Nous sommes prêts à débattre" des propositions de chacun et "amender notre projet".

"Nous associerons davantage nos élus locaux à nos réflexions et nos décisions, nous devrons laisser des marges de manœuvres à nos territoires", a-t-elle déclaré. "Nous avons une responsabilité historique dans les résultats à apporter à nos concitoyens". 

borne parle de son parcours personnel

"Je n'ai pas le complexe de la femme providentielle. J'ai été ingénieure, femme d'entreprise, préfète, ministre... Mon parcours n'a suivi qu'un fil rouge : servir. Je ne suis pas une femme de grandes phrases et de petits mots. Je crois en trois choses : l'écoute, l'action et les résultats. Je n'ai qu'une boussole : bâtir pour notre pays". 

"une nouvelle page politique et parlementaire commence"

"Une nouvelle page commence : celle des majorités de projets", a-t-elle dit. Elle assure qu'elle ne se dérobera pas "ni devant les défis, ni devant les débats".

"Il est temps d'entrer dans l'ère des forces qui bâtissent ensemble"

"Les Français nous demandent de construire ensemble. Nous répondrons présent. Je veux qu'ensemble nous redonnions un sens et une vertue au moment 'compromis' depuis trop longtemps oublié de la vie politique.", indique Borne, applaudie par les parlementaires. Le compromis, c'est accepter chacun de faire un pas vers l'autre. (...) Bâtir ensemble ne signifie pas renoncer à son identité", souligne la Première ministre. 

"Une majorité relative n’est pas synonyme d’une action relative"

"Les Français nous demandent de construire ensemble. Nous répondrons présent. Je veux qu'ensemble nous redonnions un sens et une vertue au moment 'compromis' depuis trop longtemps oublié de la vie politique.", indique Borne, applaudie par les parlementaires. Le compromis, c'est accepter chacun de faire un pas vers l'autre. (...) Bâtir ensemble ne signifie pas renoncer à son identité", souligne la Première ministre. 

Il est temps d'entrer dans l'ère des forces qui bâtissent ensemble", souligne Elisabeth Borne. "Une majorité relative n'est pas synonyme d'une action relative. Elle n'est pas et ne sera pas synonyme d'impuissance."

pouvoir d'achat, écologie, insécurité...

La guerre en Ukraine nous rappelle combien la paix est fragile. Les prix de l'énergie augmente. L'épidémie est toujours là (...) L'urgence écologique se fait chaque seconde plus présente. L'insécurité inquiète nos concitoyens et brise encore des vies et des destins"

"nous répondrons à l'exigence de responsabilité"

"Avec vous, tout le gouvernement, nos concitoyens : nous réussirons. J'y suis déterminée. Ces dernières semaines, à 4 reprises, les Français se sont exprimés : par le résultat des urnes, ils nous demandent d'agir et d'agir autrement. Ils nous demandent de prendre collectivement nos responsabilités. Nous le ferons. Ensemble, nous répondrons à l'écho de l'abstention : elle est le signe d'une démocratie malade (...). Nous répondrons à la demande d'action, celle qui s'exprime le plus fortement dans le vote des Français. Nous ne pouvons pas décevoir. Nous répondrons à l'exigence de responsabilité. (...) Les Français ont élu une Assemblée sans majorité absolue : ils nous invitent à des pratiques nouvelles, un dialogue soutenu, à la recherche active de compromis."

"une france plus forte dans une europe plus indépendante"

"EN m'adressant à vous, c'est à la France que je parle."

"En m'adressant à vous, c'est à la France que je parle.", commence Elisabeth Borne. "Nous mesurons tous l'ampleur de la tâche : les Français à protéger, le pays à rassembler, notre panète à préserver".

yaël braun-pivet entre dans l'hémicycle

Accompagnée de la garde républicaine, la nouvelle présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sort de l'hôtel de Lassay, passe par la salle des pas perdus pour entrer dans l'hémicycle et s'installer au perchoir. 

"je suis sereine et concentrée", borne est en route

800 mètres séparent Matignon de l'Assemblée nationale. Elisabeth Borne s'y rend à pied accompagnée de ses ministres : Marlène Schiappa, Franck Riester, Olivier Véran, Gérald Darmanin et Hervé Berville.

la motion de censure déposée avant le discours de borne

Selon des sources parlementaires, les députés de gauche ont déposé leur motion de censure avant le discours de Borne. "En l'absence de vote de confiance", qui n'a pas été demandé par la Première ministre, "nous n'avons d'autre choix que de soumettre cette motion de défiance", justifient les groupes LFI, PS, écologiste et communiste dans leur texte remis à la présidence de l'Assemblée nationale et transmis à la presse.

Jean-Luc Mélenchon écrit : "Nous proposons une motion de censure pour respecter le vote de peuple. Le peuple a dit non à Macron. Ceux qui ne veulent pas voter cette motion de censure ont menti à leurs électeurs", estime-t-il.

un mariage fictif entre macron et le pen est organisé

Sur la place du Palais Bourbon, des élus de la Nupes ont installé des chaises pliantes. Les invités portent des masques. Les députés sont les témoins de ce faux mariage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui est célébré sur fond de musique.

Après le mariage fictif, ils ont organisé un enterrement pour dénoncer la fin du "front républicain".

après le discours de borne, qui interviendra ?

La cheffe du groupe Renaissance Aurore Bergé interviendra juste après le discours de politique générale d'Elisabeth Borne. Ce sera ensuite au tour de la présidente du groupe RN Marine Le Pen, puis Mathilde Panot pour LFI, puis Olivier Marleix (LR), Jean-Paul Mattei (Modem), Boris Vallaud (PS), Laurent Marcangeli (Horizons), Cyrielle Chatelain (Eelv), André Chassaigne (GDR), Bertrand Pancher (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), Alexandre Loubet (RN), Julien Bayou (Eelv) et Nicolas Dupont-Aignan (non-inscrit).

Tout est indiqué sur "la feuille jaune" de l'Assemblée.

un accord trouvé en commission des lois sur le texte covid-19

A la demande des oppositions, les députés ont ramené mercredi à l'unanimité les délais au 31 janvier 2023 pour la collecte de données sanitaires Covid et un possible pass sanitaire aux frontières, lors de l'examen en commission du premier texte de la législature. Le délai fixé initialement dans ce projet de loi courait jusqu'au 31 mars 2023.  Après une suspension de séance et un "compromis", les députés ont adopté à l'unanimité deux amendements du LR Dino Cinieri modifiant ce délai. 

Le LR Philippe Gosselin a salué "un changement d'attitude" de la majorité et "un progrès très important". Dans la majorité présidentielle, le MoDem Erwan Balanant a loué cette "nouvelle méthode" de "co-construction" et "d'écoute mutuelle". "Pour la première fois, on a discuté, wouah. Mais ne nous racontons pas d'histoires, vous n'étiez pas majoritaires sur ces amendements", a nuancé l'Insoumis Ugo Bernalicis, en s'adressant aux macronistes.  "Hourra, on a parlementé", a aussi relativisé la communiste Elsa Faucillon.  

Le projet de loi, qui ne suscite guère d'hostilité chez LR, a toutefois obtenu le feu vert de la commission des Lois et devrait connaître le même sort dans l'hémicycle.

la place des députés dans l'hémicycle pour le discours de borne

Les groupes politiques se sont enfin mis d'accord. De gauche à droite, voici la répartition des groupes dans l'hémicycle : 

la france insoumise va déposer une motion de censure

À l'issue du discours d'Élisabeth Borne, la Première ministre a décidé de ne pas solliciter la confiance des députés. Mais elle sera soumise à un vote de défiance, puisque la France Insoumise a décidé de déposer une motion de censure avant même que la Première ministre n'ait commencé son discours.


Si elle obtient la majorité, soit 289 votes, le gouvernement est renversé. Mais "rien de tout cela ne va se produire", assure l'éditorialiste de RTL Olivier Bost. 
À la fin, il y aura 3 gagnants. On note : le Rassemblement national et Les Républicains qui ne voteront pas la censure et qui apparaîtront plus responsables. Et Élisabeth Borne qui ne sera pas confortée par un vote de confiance périlleux, mais par une motion de censure qui fait "plouf’". C’est moins glorieux mais ça revient au même. Lire plus ⤵️

comment Élisabeth borne a-t-elle préparé son discours ?

Un moment important qu'elle prépare depuis dix jours. La Première ministre a échangé avec le président, elle a aussi consulté des députés, des élus locaux, et même des chefs d'entreprises ou des présidents d'associations.
En savoir plus ⤵️

qu'est-ce qu'un discours de politique générale ?

Au début de chaque législature de la Vème République, le Premier ministre s'adresse aux députés avant qu'ils n'entament leurs travaux. La Première ministre va présenter la "feuille de route" du gouvernement. 
C'est un passage obligé de la Ve République qui n'a pourtant pas de valeur constitutionnelle. Prévue par la Constitution, cette pratique n'est pas une obligation. Ce sera pour elle l'occasion de marquer les esprits. 
Éclairage ⤵️

BIENVENUE DANS CE LIVE

C'est le grand jour pour Élisabeth Borne. La cheffe du gouvernement va prononcer "le discours de sa vie" devant des parlementaires hostiles dès 15h30 dans l'hémicycle du Palais Bourbon. Suivez notre direct.

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte